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La décision de la Californie de ne pas réguler l’intelligence artificielle est historique

Le rejet in extremis du gouverneur Gavin Newsom d’une loi visant à encadrer l’IA aura certainement des conséquences majeures aux Etats-Unis. Pour les géants de la tech, c’est une immense victoire

Le gouverneur de Californie Gavin Newsom. — © Matt Rourke / keystone-sda.ch
Le gouverneur de Californie Gavin Newsom. — © Matt Rourke / keystone-sda.ch

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Un homme, un seul, vient peut-être d’influer sur l’avenir de l’intelligence artificielle (IA) au niveau mondial. Cet homme, c’est Gavin Newsom. Le gouverneur démocrate de Californie a décidé ce dimanche d’apposer son veto sur un projet de loi très important visant à réguler ces technologies. Ce feu rouge aura de lourdes conséquences. Aux Etats-Unis, d’abord, où la régulation de l’intelligence artificielle est quasiment inexistante. Et sur la planète entière, ensuite, la plupart des entreprises actives dans ce secteur étant basées en Californie.

Que préconisait la loi, appelée SB 1047, désormais à la poubelle? Elle exigeait des développeurs de grands modèles d’IA qu’ils prennent des précautions dites «raisonnables» pour s’assurer que leur technologie ne présente pas un «risque déraisonnable de causer ou de faciliter matériellement un dommage critique». Un chiffre était même avancé dans la loi: 500 millions de dollars de dommages ou de perte. Les entreprises développant ces modèles auraient aussi dû créer ce qu’on appelle un kill switch, soit une sorte de bouton, actionnable par un humain, pour stopper l’IA en cas de comportement problématique.

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