Après la pandémie et les houthis, au tour des dockers américains de menacer la chaîne d’approvisionnement
Les employés des principaux ports de la côte Est et du golfe du Mexique réclament de meilleures conditions de travail. Une grève est prévue dès mardi. Elle pourrait bloquer les ports et faire revenir l’inflation
Au Canada, des dockers du port de Montréal, le deuxième du pays, ont entamé une grève de trois jours lundi dans deux terminaux, paralysant 41% du trafic de conteneurs qui passent par le port. Cette grève survient alors que les négociations pour le renouvellement de la convention collective n'ont toujours pas mené à un accord. (AFP)
Toute l’Amérique semble retenir son souffle, et il n’est pas question ici de la présidentielle. Les dockers des grands ports de la côte Est menacent de faire grève à partir de ce mardi. De quoi à nouveau braquer les projecteurs sur la chaîne d’approvisionnement, celle-là même qui ne faisait jamais couler d’encre avant la pandémie mais qui, depuis, fait parler d’elle quasiment chaque trimestre. Après les embouteillages dus au covid, le blocage du canal de Suez par le navire Ever Given, les sécheresses qui abaissent le niveau de l’eau du canal de Panama (et du Rhin) et freinent le trafic, le pont brisé de Baltimore et les attaques houthies (qui continuent) en mer Rouge, voici les menaces de grève des employés de ports américains. Ceux de la côte Est et du golfe du Mexique.