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Claudia Sahm, ancienne économiste de la Fed: «Les Américains n’aiment pas l’inflation»

Dans cette campagne électorale américaine, la question de l’inflation domine les débats économiques, celle de la dette publique est soigneusement évitée. L’économiste Claudia Sahm, à l’origine de la règle qui a causé une panique boursière cet été, analyse les enjeux de cette élection

Dans les rues de New York, le 27 octobre 2024.  — © CJ GUNTHER / EPA / keystone-sda.ch
Dans les rues de New York, le 27 octobre 2024. — © CJ GUNTHER / EPA / keystone-sda.ch

Au mois d’août, le nom de Claudia Sahm était sur toutes les lèvres dans les milieux financiers. En pleine torpeur estivale, c’est la panique en bourse où des mois de gains sont effacés en quelques jours. Poussés par la crainte d’une récession de l’économie américaine, les investisseurs vendent leur position, tirant les marchés vers le bas. En cause: une règle portant le nom de l’économiste américaine considérée comme un indicateur en temps réel de la récession.

Ce thermomètre indique que les Etats-Unis sont en récession si le taux de chômage trimestriel moyen est supérieur d’au moins 0,5% au point le plus bas atteint durant les douze mois écoulés. En plus d’être simple, la règle de Sahm a démontré son efficacité sur les dernières périodes de récession connues par les Etats-Unis depuis les années 1950 et se vérifie dès les débuts du phénomène de ralentissement économique. En août dernier, lorsque la barrière symbolique est atteinte, la réaction ne se fait pas attendre. Sauf que de nombreux autres indicateurs sont aux verts et que la principale intéressée est la première à remettre en cause la pertinence de sa règle.

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