Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse romande a augmenté de moitié depuis 2005, soit plus que la moyenne suisse.
La croissance romande tourne actuellement au ralenti. En cause: la morosité de la conjoncture mondiale, en particulier dans la zone euro.
Le degré d'incertitude est élevé, car la situation géopolitique reste tendue et des mesures protectionnistes continuent de perturber les échanges.
Dans un climat mondial délétère et guerrier, l’avenir de l’économie romande s’écrit en pointillé
La région a vécu une période de croissance remarquable au cours des deux dernières décennies. Mais elle n’échappe pas à la morosité de la conjoncture européenne, ni à l’aggravation des tensions géopolitiques, souligne l’étude sur le PIB romand publiée ce mercredi
«La Suisse romande: une région en quête de succès»: telle était l’interrogation de la première édition du Forum des 100 en 2005. A cette époque, l’économie peinait à se relever de la crise des années 1990. L’endettement public, le chômage et la faible croissance étaient au cœur des préoccupations. Publiée par les six banques cantonales à l’occasion de la 20e édition du Forum des 100, organisé par Le Temps, l’étude 2024 sur le PIB romand est revenue sur le chemin parcouru depuis 2005.
Deux décennies plus tard, le constat est sans appel. «La Suisse romande a trouvé le chemin du succès, en traversant une période exceptionnelle aussi bien en termes de croissance économique, d’emploi que de démographie», a souligné mercredi devant les médias à Lausanne Jean-Pascal Baechler, conseiller économique auprès de la Banque cantonale vaudoise (BCV) et coordinateur de l’étude.