Après la pandémie de covid, l'industrie automobile européenne a vu ses bénéfices bondir. Elle fait aujourd'hui face à un net recul de ses affaires.
La fin des soutiens étatiques à l'achat de véhicules électriques fait partie des causes du ralentissement observé.
La forte concurrence des constructeurs électriques chinois qui inondent le marché avec des modèles à bas prix est aussi pointée. L'UE doit confirmer vendredi des taxes punitives, une mesure qui ne fait pas l'unanimité.
En graphiques - Quand l’industrie automobile européenne tremble
L’Union européenne (UE) s’apprête à voter des droits de douane supplémentaires sur les voitures électriques chinoises pour protéger son industrie. Mais les difficultés des constructeurs du Vieux-Continent s’accumulent alors que les ventes baissent
Alors qu’au sein de l’Union européenne (UE), un vote doit se tenir vendredi pour confirmer la mise en place de taxes douanières sur les véhicules électriques chinois, l’horizon de l’industrie automobile européenne continue de s’assombrir.
Lundi, le groupe Stellantis a revu à la baisse ses prévisions de marge opérationnelle pour 2024. Il vise désormais une fourchette comprise entre 5,5% et 7%, contre une marge à «deux chiffres» auparavant. Une annonce qui a entraîné un décrochage en bourse. Le titre du constructeur issu de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler a perdu quasiment 15% de sa valeur en une journée. Renault a lui aussi vu son titre reculer dans un contexte difficile pour les fabricants de voitures européens.