La contrefaçon est endémique et coûte cher aux fabricants de montres. Le cocktail biométrie et blockchain pourrait permettre de résoudre ce problème de manière définitive
Mais la branche n’est pas très portée sur les technologies numériques et la culture des marques freine leur adoption.
Jusqu’au moment où la certification numérique sera devenue un standard. Pour la fondation Origyn, cette étape est à bout touchant
La montre aura son passeport biométrique
La technologie est mûre selon Origyn, spécialiste neuchâtelois de la certification blockchain. Elle pourrait permettre d’éradiquer complètement la contrefaçon. Mais il reste des obstacles sérieux avant que l’industrie horlogère ne l’adopte
Un passeport biométrique pour chaque montre, couplé à un certificat blockchain, adossé à un protocole NFT propriétaire (au même titre que les autres cryptomonnaies, bitcoin ou ethereum). C’est ce que propose la fondation Origyn, créée en 2019 à Neuchâtel. A priori, on se dit que c’est une solution géniale pour éradiquer définitivement le fléau endémique de la contrefaçon. Elle permettrait aussi de renforcer de manière irréfutable la transparence et la traçabilité. Trois points clés dans la préservation de la valeur de l’objet tout au long de son histoire, de la manufacture jusqu’au second marché. Et le parcours peut être long, certaines montres passent de main en main depuis des siècles.
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