En horlogerie, la sonnerie est toujours présentée comme la reine des complications. Elle en est aussi la mère, puisque le premier ajout à la mesure mécanique du temps a été la cloche. Dans tous les cas, associer montre et son est d’une complexité timbrée
Dans ce dossier spécial du magazine T, découvrez l’impact du son sur la création contemporaine: du branding auditif aux propriétés acoustiques de la céramique, en passant par la fabrique artisanale de consoles de mixage, l’identité graphique de la musique ou encore la cooptation des stars de la K-pop par l’industrie du luxe…
La mesure du temps n’a pas d’odeur, mais elle a une signature sonore. Il y a celle qu’on ne cherche pas, le tic-tac de l’organe réglant. Il y a les alarmes qu’on programme, l’électronique qu’on rapporte. Et puis, il y a les sons mécaniques que les artisans soignent comme des Mozart. Ce sont les sonneries. Il en existe tout une famille: grande ou petite, au passage ou à la demande, comme la répétition à minutes, avec timbre simple ou cathédrale. Des pièces d’art mécanique, que l’industrie produit au compte-goutte. Les grandes manufactures ont leur atelier dédié, avec spécialistes et laboratoire. Certains sous-traitants ne font que ça, tellement il est compliqué d’accorder tous les composants nécessaires au son: crémaillères, marteaux, gongs. Voici quelques récents exemples.