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Le luxe noie ses excès dans l’encre de Chine

La saison des résultats intermédiaires reflète un tournant culturel pour toute l’industrie. Le potentiel à long terme n’est pas en cause, mais la croissance portée par le luxe accessible marque son point d’inflexion. Le haut de gamme sert d’exemple à suivre

Le directeur du groupe Kering, François Henri Pinault, le 29 avril 2016.  — © Vincent Isore / imago/IP3press
Le directeur du groupe Kering, François Henri Pinault, le 29 avril 2016. — © Vincent Isore / imago/IP3press

«Une déception continue.» Charles-Henry Monchau, directeur des investissements de la Banque Syz, à Genève, trace en deux mots l’état du secteur luxe après la saison des résultats intermédiaires. En cause, le gel de la demande chinoise et le climat géopolitique et économique mondial. Sauf que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Le 23 octobre, Kering a émis un avertissement sur résultat après la chute de 15% des ventes au troisième trimestre à taux de change constants. Le 24 octobre, Hermès annonçait un chiffre d’affaires en hausse de 11% sur la même période.

Au centre, on retrouve Richemont et LVMH, dont les performances restent relatives, puisque l’un comme l’autre affiche des ventes trimestrielles stables. Sans oublier notre opérateur (presque) pure horlogerie national, Swatch Group, dont le premier semestre 2024 (le groupe ne publie pas de copie trimestrielle) s’est illustré par un recul de -14,3% des ventes et de -70,3% du résultat opérationnel.

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