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«Insuffisante», «irréaliste»: les Israéliens divisés sur la proposition américaine d’un cessez-le-feu au Liban

Les Etats-Unis avancent une proposition pour un cessez-le-feu entre l’Etat hébreu et le Hezbollah. Israël exige le retrait du parti-milice chiite du sud du Liban. Mais aussi de pouvoir y mener des opérations militaires à chaque fois qu’il le voudra

De la fumée monte du village de Khiam au sud du Liban après un bombardement israélien le 31 octobre. — © - / AFP
De la fumée monte du village de Khiam au sud du Liban après un bombardement israélien le 31 octobre. — © - / AFP

La tâche des deux conseillers du président américain est herculéenne. Amos Hochstein, envoyé spécial des Etats-Unis pour le Moyen-Orient, est en visite ce jeudi en Israël, après son passage au Liban. Et il est accompagné cette fois de Brett McGurk, autre conseiller de Joe Biden sur le dossier. Leur but: trouver un terrain d’entente entre l’Etat hébreu et le Hezbollah pour leur faire signer une trêve, un objectif vers lequel de «bons progrès» ont été réalisés, selon le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken qui s'exprimait lors d'une conférence de presse jeudi soir.

Pour y parvenir, Washington a mis une proposition sur la table: renforcer l’application de la résolution 1701 de l’ONU tout en permettant à Israël de continuer à mener toutes les opérations militaires qu’il jugera «nécessaires» au Liban, et de survoler le territoire libanais pour le surveiller. Adoptée en 2006 et à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies, la résolution 1701 met fin à la guerre alors en cours entre Israël et le Hezbollah. Elle entérine le fait que seuls les Casques bleus onusiens (Finul) et l’armée libanaise peuvent être déployés dans le sud du Liban. Plus précisément, entre le fleuve Litani et la frontière avec Israël. Selon le texte, ni le Hezbollah, ni les troupes israéliennes n’ont donc le droit de maintenir une présence militaire dans cette région.

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