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La guerre au Proche-Orient: notre suivi de la semaine du 13 au 20 octobre

Les forces libanaises ont annoncé dimanche la mort de trois de leurs soldats lors d’échanges de tirs dans le sud du pays. Benyamin Netanyahou a condamné hier «les alliés de l’Iran» qui ont «tenté» de l’assassiner avec sa femme. Notre suivi du 20 octobre

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L’essentiel

  • Les forces libanaises ont annoncé la mort de trois de leurs soldats lors d’échange de tirs dans le sud du pays dimanche.

  • L’aviation israélienne a mené deux frappes sur la banlieue sud de Beyrouth samedi

  • Un drone a été lancé samedi depuis le Liban contre la résidence du premier ministre Benyamin Netanyahou à Césarée

  • Les ministres de la Défense du G7 se sont dits «préoccupés» par «les menaces» visant la mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban

Fin de notre suivi

Notre suivi en direct s’arrête pour aujourd’hui, il reprendra dans quelques heures.

D’ici-là, retrouvez tous nos articles traitant du conflit israélo-palestinien.

Au Liban, l’agence d’Etat rapporte une frappe israélienne contre un groupe financier lié au Hezbollah dans l’est

L’agence nationale d’information libanaise Ani a fait état d’une frappe israélienne dimanche soir sur l’est du Liban, contre une filiale d’un groupe financier lié au Hezbollah, dont des bureaux ont aussi été bombardés dans la banlieue sud de Beyrouth, après des ordres israéliens d’évacuation.

L’aviation israélienne a visé «la filiale d’Al-Qard al-Hassan» dans la région du Hermel, dans l’est du Liban a précisé l’agence de presse libanaise, alors que l’armée israélienne avait appelé les habitants à évacuer les abords des bureaux de cette institution financière à travers le pays.

L’armée israélienne a détruit une «tour d’observation» de la Finul

Un «bulldozer» de l’armée israélienne a «délibérément démoli» dimanche une «tour d’observation et la clôture» d’une position de la Finul à Marwahin, au sud du Liban, a annoncé la mission de maintien de paix de l’ONU. La Finul assure maintenir «toutes ses positions».

«Malgré la pression exercée sur la mission (…) les soldats de maintien de la paix restent stationnés dans toutes les positions», ajoute la Finul dans un communiqué. «Nous continuerons d’accomplir les tâches pour lesquelles nous avons été mandatés», à savoir «surveiller et rendre compte» de la situation à la frontière entre Israël et le Liban, souligne-t-elle.

Le Hezbollah dit avoir lancé des roquettes sur trois bases militaires israéliennes

Le mouvement libanais du Hezbollah annonce avoir lancé des roquettes sur trois bases militaires dans le nord d’Israël, après des dizaines de bombardements aériens menés par l’armée israélienne en territoire libanais.

Ces «salves de roquettes» ont visé trois «bases» militaires, dont un site de «défense antiaérienne», situées dans le nord d’Israël près des villes d’Haïfa et de Safed, et à l’ouest du lac de Tibériade, selon des communiqués publiés par le mouvement pro-iranien.

Israël «détruit» le Hezbollah libanais dans les villages frontaliers

Israël «détruit» les positions du Hezbollah libanais «dans tous les villages le long de la frontière» entre les deux pays, affirme le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, en chemise noire, visite la frontière nord d'Israël avec le Liban, le 13 octobre dernier. — © IMAGO/Ariel Hermoni/Israel Mod / IMAGO/ZUMA Press Wire
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, en chemise noire, visite la frontière nord d'Israël avec le Liban, le 13 octobre dernier. — © IMAGO/Ariel Hermoni/Israel Mod / IMAGO/ZUMA Press Wire

Non seulement nous sommes en train de battre l’ennemi mais nous le détruisons dans tous les villages le long de la frontière, des sites que le Hezbollah voulait utiliser comme bases pour des attaques contre Israël

Déclaration de Yoav Gallant lors d’une visite dans le nord d’Israël, d’où l’armée mène une offensive contre le mouvement islamiste pro-iranien dans le pays voisin.

L’agence d’Etat libanaise rapporte «14 frappes» israéliennes en 15 minutes sur un village frontalier

L’agence officielle libanaise d’information Ani rapporte que l’aviation israélienne avait mené dimanche «14 frappes successives» en l’espace de 15 minutes sur divers secteurs du village de Khiam dans le sud du Liban.

Depuis le 23 septembre, Israël a lancé une vaste campagne de bombardements à travers le territoire libanais, principalement contre les fiefs du Hezbollah pro-iranien dans le sud et l’est du pays, ainsi que dans la banlieue sud de la capitale Beyrouth. L’armée israélienne mène également des incursions terrestres contre le mouvement islamiste dans le sud du pays depuis le 30 septembre.

La «guerre disproportionnée» à Gaza pousse à l’antisémitisme, selon l’ancien ministre français Bernard Kouchner

L’ancien ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a déploré sur Radio J, la «guerre disproportionnée» menée par Israël à Gaza qui conduit, selon lui, à l’antisémitisme en France.

«Comment faire pour ne pas être antisémite quand on voit les dégâts de l’armée israélienne? Contemplez Gaza, c’est quand même un champ de meurtres, de désastres. C’est l’éclatement des familles», a-t-il lancé. «Bien sûr qu’il y a eu (les attaques du Hamas) le 7 octobre (2023). Et Dieu sait si cela m’a révolté. Mais se venger par 40 000 morts, si le chiffre est vrai…», a-t-il ajouté avant d’être interrompu par le journaliste.

© Regis Colombo
© Regis Colombo

«Vous dites avec ce qui se passe à Gaza, c’est normal qu’on soit antisémite?», l’a interrogé le journaliste Frédéric Haziza. «Ce n’est pas normal, mais la réaction peut être celle-là», a-t-il poursuivi.

Bernard Kouchner, chef de la diplomatie de 2007 à 2010 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a souligné qu’en tant qu’ancien humanitaire, il ne pouvait qu’être indigné.

L’armée libanaise annonce trois morts

L’armée libanaise annonce la mort de trois de ses soldats dans des tirs israéliens sur un de ses véhicules dans le sud du pays, où l’armée israélienne mène des incursions contre le Hezbollah pro-iranien.

«L’ennemi israélien a pris pour cible un véhicule de l’armée sur la route entre Aïn Ebel et Hanine dans le sud, faisant trois morts», a déclaré l’armée dans un communiqué publié sur X. Cela porte à huit le nombre de militaires libanais tués depuis le début de l’intensification des bombardements israéliens sur le Liban le 23 septembre.

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 42 603 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche un nouveau bilan de 42 603 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d’un an. Au moins 84 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué qui n’inclut pas le bilan d’une frappe nocturne sur une zone de Beit Lahia qui a fait plusieurs dizaines de morts, ajoutant que 99 795 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.

Environ 70 «projectiles» tirés depuis le Liban vers le nord d'Israël

Environ 70 «projectiles» ont été tirés dimanche matin depuis le Liban vers le nord d’Israël en quelques minutes, a annoncé l’armée israélienne qui en a intercepté «un certain nombre». «Après que les sirènes d’alerte ont retenti entre 11h09 (10h09 en Suisse) et 11h12 dans les régions de l’est et du nord de la Galilée, environ 70 projectiles ont été repérés entrant depuis le Liban», a indiqué l’armée dans un communiqué. La veille, le Hezbollah libanais avait tiré plus de 200 roquettes sur Israël, selon l’armée.

Israël a bombardé des dizaines de localités du sud du Liban pendant la nuit

L’armée israélienne a mené des frappes sur des dizaines de localités du sud du Liban pendant la nuit, ciblant notamment la ville de Nabatiyeh pour la troisième fois en près d’une semaine, a rapporté l’agence de presse libanaise ANI. «Des avions de combat ont frappé (…) sept fois la ville de Nabatiyeh», a indiqué l’agence. Cette ville où le Hezbollah et son allié Amal exercent leur influence avait déjà subi des frappes meurtrières israéliennes mercredi, qui ont tué son maire, et rasé son marché une semaine auparavant.

Dans la nuit, des avions israéliens «ont mené des frappes» sur plus de 50 villes et villages, dont les localités frontalières de Kfar Chouba, Bint Jbeil et Khiam, où de violents combats ont eu lieu, a indiqué l’ANI, faisant état de victimes. «Les forces israéliennes ont fait exploser le quartier de Tarrache à Maïss al-Jabal», un village frontalier où des affrontements ont opposé le Hezbollah à des soldats israéliens, a ajouté l’agence de presse. Les troupes ont également «rasé le cimetière du village de Blida» à proximité, a-t-elle précisé. Toujours dimanche, des frappes aériennes israéliennes ont ciblé deux quartiers de la banlieue sud Beyrouth après des appels israéliens à évacuer, selon l’ANI.

Israël dit avoir frappé un «centre de commandement» du Hezbollah

L’armée israélienne a annoncé avoir mené dimanche une frappe aérienne sur un «centre de commandement» et un site souterrain d’armes à Beyrouth. L’aviation militaire a frappé «un centre de commandement du quartier général des services du renseignement du Hezbollah et sur un atelier souterrain de fabrication d’armes», a indiqué l’armée dans un communiqué.

Selon l’agence de presse libanaise ANI, les frappes ont touché les quartiers de Haret Hreik et de Hadath Beyrouth, des fiefs du mouvement islamiste libanais en guerre ouverte avec Israël. L’armée a également annoncé avoir «éliminé» trois responsables du Hezbollah dans le sud du Liban où elle mène d’intenses frappes aériennes contre le mouvement pro-iranien, accompagnées depuis le 30 septembre d’une offensive terrestre.

Deux frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth

Deux frappes israéliennes ont visé dimanche matin la banlieue sud de Beyrouth, a annoncé l’agence de presse libanaise ANI, après un appel à évacuer émis par Israël. «Des avions ennemis ont effectué deux frappes ce matin sur la banlieue sud de Beyrouth, dont l’une a touché un immeuble d’habitation à Haret Hreik, situé près d’une mosquée et d’un hôpital», a déclaré l’agence.

Ces frappes ont été précédées d’un appel à évacuer lancé par Israël aux habitants de deux quartiers de la banlieue sud, en prévision d’une attaque contre deux immeubles hébergeant, selon l’armée israélienne, des installations du Hezbollah. Ces immeubles sont situés dans les quartiers de Haret Hreik et de Hadath Beyrouth, indiquait l’armée dans un message à la population quelques heures plus tôt. «Vous vous trouvez à proximité d’installations et d’intérêts affiliés au Hezbollah, contre lesquels les Forces de défense d’Israël vont agir dans un avenir proche», avait-t-elle averti.

73 morts dans une frappe israélienne au nord de la bande de Gaza

Une frappe israélienne a fait au moins 73 morts dans une zone résidentielle de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé samedi soir la défense civile de ce territoire palestinien. L’armée israélienne y mène une nouvelle offensive contre le Hamas. «Les équipes de la défense civile ont retrouvé 73 morts et un grand nombre de blessés par une frappe» à Beit Lahia, a indiqué le porte-parole de la défense civile. «Et il reste des morts sous les décombres», a-t-il ajouté.

Les secouristes étaient toujours à la recherche de survivants tôt dimanche matin, mais ils manquent de matériel pour fouiller la zone, a-t-il ajouté. Toutes les victimes, dont plusieurs familles, ont été transportées à l’hôpital Kamal Adwan, dans le camp de réfugiés de Jabalia, au sud de Beit Lahia, a précisé le porte-parole. Le bureau des médias du gouvernement du Hamas a confirmé ce bilan, soulignant que des femmes et des enfants figuraient parmi les morts. L’armée israélienne a affirmé que le bilan donné par les autorités de Gaza «ne correspond pas» aux informations en sa possession, notamment «les munitions utilisées et la précision d’une frappe sur une cible du Hamas».

Un Libyen planifiait d’attaquer l’ambassade d’Israël à Berlin

Un Libyen soupçonné d’appartenir à l’Etat islamique (EI) et d’avoir planifié une attaque contre l’ambassade d’Israël en Allemagne a été arrêté samedi près de Berlin, a déclaré le parquet fédéral allemand dans la soirée. Son domicile a été perquisitionné. Une importante opération de police, impliquant des forces spéciales, s’est déroulée dans la soirée dans la commune de Bernau, voisine de Berlin, où a été arrêté un suspect âgé de 28 ans, rapporte le tabloïd Bild. Les autorités allemandes ont été alertées grâce à une information de services de renseignement étrangers. L’ambassadeur d’Israël à Berlin, Ron Prosor, a remercié les autorités allemandes «d’assurer la sécurité de notre ambassade», dans un message sur le réseau social X (ex-Twitter).

«L’opération d’aujourd’hui a été un succès, mais, en même temps, un avertissement pour les personnes qui veulent menacer la communauté juive en Allemagne: nous sommes sur vos traces», a déclaré à Bild le ministre de l’intérieur de la région de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Herbert Reul. Le suspect devrait être présenté dimanche devant un juge de la cour fédérale de justice de Karlsruhe. Selon Bild, le Libyen est arrivé en Allemagne en novembre 2022 et a déposé une demande d’asile qui a été rejetée le 28 septembre 2023.

Israël ciblé samedi par «environ 200 projectiles» tirés par le Hezbollah

L’armée israélienne a annoncé qu’environ 200 projectiles avaient été tirés samedi par le Hezbollah depuis le Liban où Israël a lancé une offensive au sol contre le mouvement islamiste pro-iranien dans le sud du pays. A 23h (22h en Suisse), «environ 200 projectiles tirés par l’organisation terroriste Hezbollah ont franchi (la frontière) du Liban vers Israël aujourd’hui», a indiqué l’armée dans un communiqué. Ces projectiles ont été lancés principalement sur le nord du pays, les sirènes d’alerte ayant retenti toute la matinée dans la région.

Les Palestiniens endurent des «horreurs indicibles» dans le nord de Gaza, selon l’ONU

Les Palestiniens vivent des «horreurs indescriptibles» dans le nord de la bande de Gaza, a dénoncé samedi la sous-secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires de l’ONU, Joyce Msuya.

«Des nouvelles épouvantables en provenance du nord de Gaza, où les Palestiniens continuent de subir des horreurs indescriptibles sous le siège des forces israéliennes», a déclaré sur le réseau social X Joyce Msuya. «Ces atrocités doivent cesser», a-t-elle exhorté.

Israël montre une vidéo de Sinouar dans un tunnel de Gaza peu avant l'attaque du 7 octobre

L'armée israélienne a diffusé une vidéo montrant le chef du Hamas, Yahya Sinouar, dans un tunnel de la bande de Gaza quelques heures avant l'attaque menée par le mouvement islamiste palestinien contre le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

Ces images montrent Sinouar, sa femme et deux garçons, marcher dans ce tunnel où le dirigeant semble stocker des provisions avant l'attaque sans précédent en territoire israélien. Sinouar a été déclaré mort jeudi par les autorités israéliennes, tué la veille par des soldats dans le sud de Gaza.

Lire aussi: Après Yahya Sinouar, la fin de la guerre? Quelle guerre?

Benyamin Netanyahou condamne «les alliés de l’Iran» qui ont «tenté» de l’assassiner après une frappe de drone

Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a accusé «les alliés de l’Iran» d’avoir «tenté» de l’assassiner avec sa femme, après qu’un drone a visé samedi sa résidence privée à Césarée, dans le centre du pays, assurant qu’ils «paieront un prix élevé».

«Les alliés de l’Iran qui ont tenté de m’assassiner, moi et ma femme, aujourd’hui (samedi) ont fait une regrettable erreur», a réagi Benyamin Netanyahou dans un communiqué. «Je dis aux Iraniens et à leurs partenaires de l’axe du Mal: quiconque fait du mal aux citoyens de l’Etat d’Israël paiera un prix élevé pour ça», a-t-il ajouté.

Israël dit avoir frappé des caches d’armes et un centre du renseignement du Hezbollah en banlieue sud de Beyrouth

L’armée israélienne affirme avoir mené des frappes aériennes sur des caches d’armes et un centre du renseignement du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste libanais.

«L’aviation a mené des frappes contre plusieurs sites de stockage d’armes du Hezbollah et sur un centre de commandement du quartier général du renseignement du Hezbollah» dans la banlieue sud de la capitale libanaise, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Le G7 est «préoccupé» par «les menaces» visant la Finul

Les ministres de la Défense du G7 se sont dits «préoccupés» par «les menaces» visant la mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban (Finul) qui accuse Israël de viser délibérément ses positions depuis l’escalade des violences avec le mouvement islamiste libanais le mois dernier.

Ils ont également demandé «une augmentation significative et durable» de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza et un «cessez-le-feu immédiat» dans le territoire palestinien.

Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, s'exprime lors d'une conférence de presse à l'occasion de la réunion des ministres de la Défense du G7 à Naples, en Italie, le samedi 19 octobre 2024. — © Alessandro Garofalo / keystone-sda.ch
Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, s'exprime lors d'une conférence de presse à l'occasion de la réunion des ministres de la Défense du G7 à Naples, en Italie, le samedi 19 octobre 2024. — © Alessandro Garofalo / keystone-sda.ch

Les pays du G7 sont «préoccupés par les récents développements au Liban et le risque d’escalade supplémentaire. Nous exprimons notre préoccupation à l’égard de toutes les menaces contre la sécurité de la Finul. La protection des soldats de la paix incombe à toutes les parties dans un conflit», ont indiqué dans une déclaration conjointe les ministres du groupe des Sept (Etats-Unis, France, Allemagne, Italie, Canada, Etats-Unis, Japon) réunis à Naples, en Italie.

Deux frappes israéliennes visent la banlieue sud de Beyrouth

L’aviation israélienne a mené deux frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth, 45 minutes après avoir émis un ordre d’évacuation aux habitants de ce bastion du Hezbollah, a rapporté une source de sécurité à l’AFP.

Des images de l’AFPTV montrent des volutes de fumée grises et noires s’élevant au-dessus du site frappé, localisé par l’agence officielle ANI dans le quartier de Haret Hreik. Ces frappes interviennent alors qu’une pluie de projectiles venus du Liban s’est abattue dans la matinée sur le nord d’Israël et qu’un drone a été lancé vers la résidence privée du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Les secours de Gaza annoncent plus de 400 morts en deux semaines d’offensive israélienne sur le nord

La Défense civile de la bande de Gaza indique ce jour que plus de 400 personnes étaient mortes depuis le début de l’offensive de l’armée israélienne sur le nord du territoire, le 6 octobre, visant des combattants du Hamas en train selon elle d’y reconstituer leurs forces.

Nous avons trouvé plus de 400 morts dans les différents secteurs visés du gouvernorat de Gaza-Nord, qui inclut la ville de Jabalia et son camp de réfugiés, les villes de Beit Lahia et Beit Hanoun, depuis le début de l’opération militaire

Déclaration de Mahmoud Bassal, le porte-parole de cet organisme dépendant du mouvement islamiste palestinien

En Thaïlande, l’interminable attente de la famille d’un otage détenu à Gaza

Dans l’Isaan, le nord-est pauvre et rural du royaume, la mère de Watchara Sriaoun, un Thaïlandais qui travaillait dans un kibboutz, espère un retour rapide de son fils.

Nuu Dee et sa grand-mère Wiwwaeo Sriaoun, la mère de Watchara Sriaoun retenu en otage à Gaza. Photographie prise le 9 octobre 2024 devant la maison de la famille Sriaoun, dans le village de Ban Kut Yang, dans la province d'Udon Thani au nord-est de la Thaïlande. — © Valentin Cebron pour Le Temps
Nuu Dee et sa grand-mère Wiwwaeo Sriaoun, la mère de Watchara Sriaoun retenu en otage à Gaza. Photographie prise le 9 octobre 2024 devant la maison de la famille Sriaoun, dans le village de Ban Kut Yang, dans la province d'Udon Thani au nord-est de la Thaïlande. — © Valentin Cebron pour Le Temps

Lire notre article à ce sujet.

Un proche du chef présumé d’Al-Qaïda demande la libération des otages, selon une organisation américaine

Un proche du chef présumé d’Al-Qaïda a demandé la libération des otages israéliens retenus à Gaza, estimant que les garder captifs dessert la cause palestinienne, trop délaissée à son goût, selon SITE, une organisation américaine privée qui traque l’activité des jihadistes.

Le vétéran de la centrale jihadiste Mustafa Hamid (alias Abou al-Walid al-Masri), beau-père de Saïf El-Adel, considéré comme le probable chef d’Al-Qaïda et dont on ignore le lieu de résidence, fait valoir qu'«en raison de l’attention intense portée à la restitution des corps des otages morts et celle de ceux encore en vie (…), le sort des prisonniers palestiniens est ignoré», explique SITE.

Le groupe américain s’appuie sur un texte de l’intéressé daté de vendredi, dont il publie une traduction en anglais.

Quatre morts, dont un maire, dans une frappe israélienne sur l’est du Liban

Quatre personnes ont été tuées aujourd’hui dans une frappe israélienne sur une localité de l’est du Liban, dont le maire d’un village voisin, rapporte l’agence officielle libanaise ANI.

Le maire du village de Sohmor, dans l’ouest de la plaine de la Békaa, est le deuxième chef de municipalité tué depuis qu’Israël et le Hezbollah libanais sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. Mercredi, une série de raids israéliens a fait 25 morts à Nabatiyeh, grande ville du sud, tuant le maire et une partie de son conseil de crise dans leurs locaux.

L’armée israélienne appelle les habitants à évacuer un secteur du sud de Beyrouth

L’armée israélienne appelle les habitants d’un secteur du sud de Beyrouth à évacuer la zone, un avertissement généralement suivi de frappes aériennes, alors qu’une pluie de projectiles venus du Liban s’est abattue dans la matinée sur le nord d’Israël.

«Avertissement urgent aux résidents de la banlieue sud, spécialement ceux (…) du quartier de Hreik: vous habitez près d’installations et d’intérêts appartenant au Hezbollah», contre qui l’armée israélienne «mènera des opérations dans un avenir proche», a indiqué en arabe un porte-parole, Avichay Adraee, sur X.

Le mandat de la Finul devrait être renforcé, affirme le chef de la diplomatie européenne

Le chef de la diplomatie européenne a suggéré samedi de renforcer le mandat de la Mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban (Finul), actuellement dans l’incapacité de s’interposer entre le Hezbollah et Israël et qui accuse l’armée israélienne de tirer délibérément sur ses positions. «Ils ne peuvent pas agir de façon autonome, c’est à l’évidence un rôle limité. On pourrait envisager d’étendre ce rôle mais cela exige une décision du Conseil de sécurité des Nations unies», a déclaré Josep Borrell aux journalistes lors d’une réunion des ministres de la Défense du G7 à Naples, en Italie.

Il a détaillé au même moment sur son compte X ses priorités pour le Liban, parmi lesquelles «un cessez-le-feu immédiat» et «un mandat plus robuste pour la Finul». «Il y a au Liban un nouveau contexte politique, plein de dangers, mais qui pourrait aussi apporter des changements. Le plus important est la possibilité pour le pays de construire enfin sa pleine souveraineté, minée par des acteurs externes.» Il a appelé à l’application de la résolution 1701 des Nations unies, qui a acté la fin de la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, et qui stipule que seuls les Casques bleus et l’armée libanaise doivent être déployés dans le sud du Liban frontalier d’Israël.

Pour la Turquie, l’attitude d’Israël «contraint» l’Iran à des mesures «légitimes»

Le ministre turc des affaires étrangères Hakan Fidan a estimé samedi que «l’attitude agressive d’Israël» contraignait l’Iran à «prendre des mesures légitimes» en réaction. Le Premier ministre israélien Benjamin «Netanyahu ouvre sans cesse de nouveaux fronts dans la région», a poursuivi Hakan Fidan lors d’une conférence de presse commune avec son homologue iranien Abbas Araghchi, à Istanbul, estimant que «le risque de voir la guerre s’étendre à la région entière ne doit pas être sous-estimé».

«Israël essaie d’attirer l’Iran dans la guerre», a-t-il insisté le ministre turc. De son côté, le chef de la diplomatie iranienne a dénoncé «le régime israélien (qui) ne connaît aucune limite dans les crimes de guerre qu’il commet», selon la traduction de ses propos en anglais, ajoutant que Téhéran «soutient un cessez-le-feu permanent et immédiat à Gaza et au Liban». Abbas Araghchi a participé vendredi à Istanbul à une réunion «sur le Caucase» avec les ministres russe, arménien et azerbaïdjanais des Affaires étrangères, sous l’égide de Hakan Fidan. Tous ont été brièvement reçus par le président Recep Tayyip Erdogan.

Le Hezbollah dit avoir visé une base israélienne près d’Haïfa

Le Hezbollah pro-iranien a annoncé samedi avoir visé une base militaire à l’est de la ville d’Haïfa dans le nord d’Israël, en réponse «aux massacres» commis par l’armée israélienne au Liban. La puissante formation libanaise avait annoncé jeudi être entrée dans une «phase d’escalade» avec Israël, avec lequel elle est désormais en guerre ouverte. Selon l’armée israélienne, le nord d’Israël a été la cible d’un barrage de projectiles lancés depuis le Liban samedi matin.

Deux personnes tuées dans une frappe israélienne sur une voiture au nord de Beyrouth

Deux personnes ont été tuées samedi dans une frappe israélienne qui a visé pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hezbollah l’autoroute reliant Beyrouth au nord du Liban, a indiqué le ministère de la Santé. «Une frappe de l’ennemi israélien sur une voiture à Jounieh a fait deux morts», a annoncé le ministère de la Santé. L’Agence nationale d’information a précisé que la frappe avait eu lieu sur l’autoroute reliant la capitale au nord du pays.

La résidence privée de Benjamin Netanyahu ciblée par le drone qui a touché Césarée

Un drone a été lancé vers la résidence privée de Benjamin Netanyahu à Césarée, a indiqué samedi le bureau du Premier ministre israélien, après l'annonce par l'armée qu'un drone provenant du Liban avait touché une "structure" de cette ville côtière du centre d'Israël.

"Un drone a été lancé vers la maison du Premier ministre à Césarée. Le Premier ministre et son épouse n'étaient pas là et l'incident n'a fait aucune victime", ont indiqué dans un communiqué les services de M. Netanyahu. Il n'était pas clair si la résidence était la "structure" évoquée auparavant par l'armée.

Les autorités de Gaza accusent l'armée israélienne d'avoir bombardé un hôpital

Les autorités de santé de Gaza ont accusé samedi l’armée israélienne d’avoir encerclé et bombardé l’hôpital indonésien à Beit Lahia, dans le nord du territoire, blessant plus de 40 personnes. «Les chars israéliens ont complètement encerclé l’hôpital, coupé l’électricité et tiré des obus en visant les deuxième et troisième étages», a affirmé le directeur de l’établissement, Marouane Sultan. «Cela pose des risques graves pour le personnel médical et les patients», a-t-il souligné.

Dans un communiqué, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a indiqué que les frappes avaient visé les étages supérieurs de l’hôpital et que «plus de 40 patients» avaient été blessés ainsi que du personnel médical.

Un drone venant du Liban a touché la ville israélienne de Césarée

L’armée israélienne a annoncé samedi qu’un drone identifié comme provenant du Liban avait touché samedi une «structure» de la ville côtière de Césarée, dans le centre d’Israël. Le drone «a touché une structure dans la région de Césarée», a indiqué l’armée sans fournir de détails, tout en précisant qu’il n’y avait pas de blessés. Deux autres drones ont été interceptés, a ajouté l’armée.

Yahya Sinouar tué d'une balle dans la tête, selon le «New York Times»

Le chef du Hamas Yahya Sinouar, dont la mort dans la bande de Gaza a été annoncée jeudi par Israël, a été tué d’une balle dans la tête, affirme vendredi le New York Times. Le journal a interrogé le médecin légiste en chef de l’autopsie en Israël. Plusieurs zones d’ombre demeurent, selon le quotidien américain, notamment sur le moment précis où le coup de feu mortel a été tiré, sur l’arme qui a été utilisée et sur qui a tiré.

Le chef du groupe islamiste armé palestinien a d’abord été blessé à l’avant-bras droit lors d’un échange de tirs avec des soldats israéliens, a indiqué au New York Times le directeur de l’institut israélien de médecine légale, qui a supervisé l’autopsie. Blessé, Yahya Sinouar a ensuite été tué d’une balle dans la tête, selon le docteur. Touché, le chef du Hamas s’était enroulé un câble électrique autour de son bras, «mais cela n’aurait, de toute façon, pas suffi […] Ce n’était pas assez solide et son avant-bras était éclaté», a déclaré le médecin légiste.

Pour l’ayatollah Khamenei, le Hamas est «vivant et le restera» malgré la mort de Sinouar

Le mouvement islamiste palestinien Hamas est «vivant et le restera» en dépit de la mort de son chef Yahya Sinouar tué lors d’une opération militaire israélienne, a affirmé samedi le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. «Sa perte est certes douloureuse pour le front de la résistance» face à Israël «mais il ne s’arrêtera pas du tout avec le martyre de Sinouar», a assuré dans un communiqué l’ayatollah Khamenei.

Yahya Sinouar «était une brillante figure de la résistance et de la lutte» contre Israël, a estimé l’ayatollah Khamenei. «Il s’est tenu avec une détermination inébranlable contre l’ennemi cruel et agresseur et l’a giflé avec tact et courage», a-t-il ajouté. La veille de la nomination de Sinouar à la tête du Hamas en août, le guide suprême iranien avait diffusé sur son site une vidéo d’une rare rencontre avec lui remontant à 2011. Yahya Sinouar était à l’époque membre de la délégation du mouvement islamiste palestinien dirigée par Ismaïl Haniyeh, l’ex-chef de la formation tué à Téhéran fin juillet dans une frappe attribuée à Israël, et auquel il a succédé.

33 morts dans une frappe sur Jabalia

La défense civile de la bande de Gaza a annoncé la mort de 33 personnes dans une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Jabalia. Cette zone a déjà été deux fois le théâtre de combats parmi les plus violents depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël. «Le nombre des victimes […] s’élève à 33 morts et des dizaines de blessés», a indiqué dans la nuit de vendredi à samedi le porte-parole de cet organisme dépendant du mouvement islamiste palestinien Hamas, après qu’une source médicale à l’hôpital Al-Awda a indiqué à l’AFP que son établissement avait reçu «22 morts et 70 blessés».

Interrogée par l’AFP sur d’éventuelles frappes qu’elle aurait menées dans la soirée sur cette zone et les éventuels objectifs visés, l’armée israélienne n’a pas immédiatement répondu, un porte-parole indiquant être «en train de vérifier». Vendredi soir, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a alerté «sur la situation de plus en plus précaire et dangereuse à laquelle font face les civils dans le nord de [la bande de] Gaza», où «des familles […] tentent de survivre dans des conditions abominables, sous des bombardements intenses».

Israël dit avoir intercepté une «cible aérienne» à l'approche depuis la Syrie

L’armée israélienne a annoncé vendredi avoir intercepté une «cible aérienne» approchant son territoire depuis la Syrie, une ONG syrienne évoquant un drone lancé par des combattants pro-Iraniens en Irak. Selon l’armée, «une cible aérienne suspecte qui s’approchait du territoire israélien depuis la Syrie a été interceptée par l’armée de l’air avant d’entrer» sur le territoire israélien.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a pour sa part indiqué que deux drones tirés par la «Résistance islamique en Irak», nébuleuse de factions armées pro-iraniennes, avaient traversé le ciel syrien avant d’être interceptés par les forces israéliennes. L’armée israélienne «dans le territoire occupé du Golan syrien a visé deux drones lancés par la Résistance islamique en Irak, venus d’Irak à travers le territoire syrien», a dit l’ONG dans un communiqué.

La mort de Yahya Sinouar rend une paix au Proche-Orient «plus facile», juge Donald Trump

La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, rend une paix au Proche-Orient «plus facile», a jugé aujourd’hui le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump. «Je suis heureux que Bibi ait décidé de faire ce qu’il avait à faire», a-t-il déclaré en référence au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. S’exprimant à son arrivée à Detroit dans le Michigan, où il doit tenir un meeting en fin de journée, il a ajouté que Benyamin Netanyahou «faisait du bon travail». «Biden essaie de le retenir alors qu’il devrait probablement faire le contraire», a-t-il estimé ajoutant qu’il comptait s’entretenir prochainement avec le premier ministre israélien. Le mouvement islamiste palestinien Hamas a confirmé vendredi la mort de son chef, Yahya Sinouar, qui avait été annoncé la veille par Israël.

L’OLP appelle à l'unité des factions palestiniennes

L’Organisation de libération de la Palestine, considérée comme l’instance représentative du peuple palestinien, «pleure» la mort du chef du mouvement Hamas, Yahya Sinouar, annonce-t-elle dans un communiqué, appelant à «l’unité» des factions palestiniennes. L’organisation «présente ses condoléances les plus profondes aux dirigeants et aux membres du Hamas» et «appelle à faire avancer notre unité nationale dans le cadre de notre seul représentant légitime, l’OLP».

Le Hezbollah dit avoir envoyé des «drones explosifs» sur une base militaire israélienne

Le Hezbollah libanais a dit vendredi avoir envoyé des «drones explosifs» sur une base militaire de «défense antiaérienne» israélienne dans le centre du pays près de la ville de Hadera, peu après avoir annoncé une frappe de missiles dans le nord d’Israël. En guerre ouverte au Liban avec Israël, la formation pro-iranienne affirme régulièrement tirer des projectiles sur son voisin avec lequel elle est également engagée dans des combats dans le sud du Liban, où l’armée israélienne mène depuis fin septembre des incursions terrestres.

Après Yahya Sinouar, la fin de la guerre? Quelle guerre?

L’enjeu se résume à une question simple. La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, tué jeudi par l’armée israélienne, équivaut-elle à une «victoire totale», telle qu’elle a été promise par Benyamin Netanyahou? Les Américains, les Européens, mais aussi les familles des otages israéliens détenus à Gaza se disent convaincus que la disparition du «cerveau» de l’attaque du 7-Octobre pourrait signifier, enfin, la fin de la guerre contre Gaza. Le début d’une ère nouvelle. Mais le croient-ils vraiment?

Lire notre éditorial

© YAHYA ARHAB / keystone-sda.ch
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Une députée du parti d’Olaf Scholz accusée d’antisionisme

Le parti du chancelier allemand Olaf Scholz s’est retrouvé aujourd’hui dans l’embarras suite à la diffusion par une de ses députées, vice-présidente du Bundestag de surcroît, d’un message jugé antisioniste et à l’origine d’une vive polémique. La veille, Aydan Özoguz avait partagé sur son compte X un message très critique d’Israël provenant du «Jewish Voice for Peace», un groupe d’Américains juifs de gauche pro-palestiniens, montrant une image d’incendie avec ce slogan: «This is Zionism». L’élue, une des cinq vice-présidentes de la chambre des députés allemands, a effacé par la suite son message. Mais sans éviter la controverse.

Ce que l’on sait de la mort du chef du Hamas Yahya Sinouar

Comment Sinouar a été trouvé et tué?

Selon le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, les forces israéliennes opéraient «ces dernières semaines» dans le quartier de Tel al-Sultan à Rafah, à la suite d’informations indiquant la présence probable de hauts responsables du Hamas. «Yahya Sinouar se cachait dans des lieux que nous avions déjà inspectés» mais «on ne savait pas qu’il était là», a-t-il précisé lors d’une déclaration télévisée. Mercredi, des militaires de la 828e Brigade ont repéré «trois terroristes qui se déplaçaient de maison en maison». Cibles de coups de feu et de grenades, les soldats ont riposté, forçant le groupe à se disperser. «Sinouar s’est engouffré seul dans un bâtiment et nos forces ont inspecté la zone avec un drone. Yahya Sinouar, blessé à une main par les tirs, a caché son visage et lancé une branche en direction du drone», a expliqué le porte-parole.

Ces images, prises «quelques instants» avant la mort de Sinouar le montrent assis sur le fauteuil d’un salon éventré au premier étage d’un bâtiment partiellement détruit. Il a une blessure grave à une main et le visage caché par un keffieh, l’écharpe traditionnelle palestinienne. Puis le bâtiment a été touché par des tirs d’obus de char.

Qu’est-il arrivé au corps?

Le corps de Yahya Sinouar a été retrouvé le lendemain par les militaires dans les décombres de l’immeuble. Des images non vérifiées publiées sur Internet montrent des soldats israéliens autour d’un corps avec une importante blessure à la tête, gisant recouvert de poussière, portant une grosse montre et ressemblant à Sinouar. Selon l’armée, un examen de sa dentition et des analyses ADN ont été réalisées pour confirmer s’il s’agissait bien de Yahya Sinouar. Son corps a été transféré au Centre national de médecine légale à Tel-Aviv, a ensuite indiqué la police israélienne. Selon le média public Kan qui cite un responsable ayant examiné le corps, Sinouar était en bonne santé malgré un an de traque. Il a été touché par plusieurs balles, dont une dans la tête.

Lire aussi: Yahya Sinouar, la mort du concepteur du 7-Octobre

Les autorités talibanes font part de leur «profonde tristesse» après la mort de Yahya Sinouar

Les autorités talibanes afghanes ont fait part aujourd’hui de leur «profonde tristesse» au lendemain de l’annonce de la mort du chef du Hamas Yahya Sinouar, tué par Israël qui lui attribue la responsabilité de l’attaque meurtrière du 7 octobre sur son sol. «C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris la nouvelle du martyr de Yahya Sinouar», a indiqué dans un communiqué le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid, ajoutant que son assassinat «servira à intensifier et fortifier la résistance» contre les forces israéliennes.

Le Hezbollah libanais affirme avoir tiré des missiles sur Haïfa en Israël

Le Hezbollah libanais affirme avoir tiré «des missiles» sur Haïfa, dans le nord d’Israël, ainsi qu'«une salve de roquettes» sur des zones au nord de la grande ville côtière. En guerre ouverte au Liban avec Israël, la formation pro-iranienne affirme régulièrement tirer des projectiles sur son voisin avec lequel elle est également engagée dans des combats dans le sud du Liban où l’armée israélienne a lancé fin septembre des incursions terrestres.

A Gaza, les bombardements continuent après la mort de Yahya Sinouar

Après une frappe aérienne à l’aube, la Défense civile de Gaza a déclaré avoir exhumé les dépouilles de trois enfants palestiniens dans les décombres de leur maison dans le nord du territoire. «Nous avons toujours pensé que lorsque ce moment arriverait, la guerre prendrait fin et que nos vies reviendraient à la normale», a déclaré à l’AFP Jemaa Abou Mendi, une habitante de Gaza. «Mais malheureusement, la réalité sur le terrain est tout autre, la guerre n’a pas cessé et les tueries se poursuivent sans relâche», poursuit la jeune femme de 21 ans.

De larges pans du nord de la bande de Gaza sont assiégés par l’armée israélienne depuis près de deux semaines. Et les Etats-Unis ont menacé, cette semaine, de suspendre une partie de leur assistance militaire si Israël n’améliorait pas rapidement l’accès à l’aide humanitaire. Israël a certes annoncé à plusieurs reprises ces derniers jours oeuvrer dans ce sens, mais «les habitants de Gaza ne ressentent aucune différence», selon le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini. «Ils continuent d’être pris au piège, affamés et malades, souvent sous d’intenses bombardements», a-t-il poursuivi sur X.

Il est «inacceptable» de viser les Casques bleus, affirme Giorgia Meloni depuis le Liban

La première ministre italienne Giorgia Meloni a estimé vendredi à Beyrouth qu’il était «inacceptable» de viser les Casques bleus déployés dans le sud du Liban, sous les feux croisés du Hezbollah et d’Israël et qui ont dénoncé plusieurs tirs et attaques de chars de l’armée israélienne.

Première cheffe d’Etat ou de gouvernement à se rendre au Liban depuis l’intensification des frappes israéliennes sur le pays fin septembre, Giorgia Meloni a plaidé pour que la mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban (Finul), forte actuellement de 10 000 hommes, «soit renforcée», devant le premier ministre libanais Najib Mikati qui a appelé à ce que «la solution diplomatique l’emporte sur la guerre».

Giorgia Meloni serre la main du premier ministre intérimaire libanais Najib Mikati à la fin d'une conférence de presse conjointe, le vendredi 18 octobre 2024, à Beyrouth. — © Hassan Ammar / keystone-sda.ch
Giorgia Meloni serre la main du premier ministre intérimaire libanais Najib Mikati à la fin d'une conférence de presse conjointe, le vendredi 18 octobre 2024, à Beyrouth. — © Hassan Ammar / keystone-sda.ch

Gaza, «l’enfer sur terre» pour son million d’enfants, dénonce l’Unicef

Gaza est un véritable «enfer sur terre» pour le million d’enfants qui y vit, alors qu’environ 40 d’entre eux décèdent chaque jour depuis un an, a affirmé l’Unicef vendredi. Plus d’un an après le début de la guerre à Gaza, «les enfants continuent de subir des souffrances quotidiennes indescriptibles», a déclaré le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance, James Elder, lors d’un point de presse à Genève. «Gaza est l’incarnation réelle de l’enfer sur terre pour son million d’enfants. La situation s’aggrave de jour en jour au fur et à mesure que nous constatons l’impact horrible des frappes aériennes et des opérations militaires», a-t-il observé:

Si ce niveau d’horreur ne réveille pas notre humanité et ne nous pousse pas à agir, alors qu’est-ce qui le fera?

Des enfants palestiniens se tiennent à côté de tentes dans un camp de fortune pour les personnes déplacées à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 17 octobre 2024. — © EYAD BABA / AFP
Des enfants palestiniens se tiennent à côté de tentes dans un camp de fortune pour les personnes déplacées à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 17 octobre 2024. — © EYAD BABA / AFP

«Nous comptons beaucoup sur le soutien de la Suisse», insiste une dirigeante de l’UNRWA

Directrice des relations externes et de la communication de l’UNRWA, Tamara Alrifai repousse énergiquement les accusations israéliennes et rappelle le travail effectué auprès des réfugiés palestiniens, adultes comme enfants.

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© UNRWA
© UNRWA

La mort de Yahya Sinouar annonce-t-elle la fin de la guerre à Gaza?

Parmi les familles d’otages, ce n’est ni la joie ni le soulagement qui dominent. Mais l’inquiétude. Peu après l’annonce de la mort du cerveau présumé des attaques du 7 octobre, le Forum des familles d’otages s’est empressé de publier un communiqué. Il somme le gouvernement de «profiter de cette réussite militaire pour obtenir un accord immédiat» tout en rappelant que depuis un an, il n’a pas su «tirer parti des avancées sécuritaires».

Les familles d’otages israéliens, comme les Etats-Unis, appellent à trouver «une solution politique» et à sceller au plus vite un accord pour faire libérer les otages.

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A Tel Aviv, le 17 octobre. — © OREN ZIV / AFP
A Tel Aviv, le 17 octobre. — © OREN ZIV / AFP

Le Hezbollah libanais «réaffirmer son soutien au peuple palestinien»

Le Hezbollah libanais, entré en guerre ouverte avec Israël en soutien au Hamas palestinien, a présenté aujourd'hui ses condoléances à son allié dont le chef Yahya Sinouar a été tué à Gaza, disant «se tenir aux côtés du peuple palestinien». Dans un communiqué, la formation pro-iranienne dont le chef, Hassan Nasrallah a été assassiné fin septembre par Israël, salue Yahya Sinouar «qui a combattu le projet américain et l’occupant sioniste et a versé son sang jusqu’à devenir martyr». Elle dit «réaffirmer son soutien au peuple palestinien» qui «résiste sous l’agression sioniste criminelle».

En images – Les Houthis du Yémen rendent hommage à Yahya Sinouar

Un partisan houthi tient une pancarte représentant le défunt chef du Hamas, à Sanaa, au Yémen, le 18 octobre 2024. — © YAHYA ARHAB / keystone-sda.ch
Un partisan houthi tient une pancarte représentant le défunt chef du Hamas, à Sanaa, au Yémen, le 18 octobre 2024. — © YAHYA ARHAB / keystone-sda.ch

Les rebelles houthis du Yémen ont rendu hommage vendredi au chef du Hamas, tué mercredi par Israël, et juré que «Gaza et la cause palestinienne triompheront quelle que soit l’ampleur des sacrifices».

Un soldat houthi monte la garde devant un panneau représentant Yahya Sinwar, à Sanaa, au Yémen, le 18 octobre 2024. — © YAHYA ARHAB / keystone-sda.ch
Un soldat houthi monte la garde devant un panneau représentant Yahya Sinwar, à Sanaa, au Yémen, le 18 octobre 2024. — © YAHYA ARHAB / keystone-sda.ch

«Nos sincères condoléances (…) au Hamas et au peuple palestinien pour le martyr du grand dirigeant Yahya Sinouar, qui a combattu pour la cause la plus noble et la plus juste», a écrit sur X leur porte-parole Mohammed Abdelsalam.

Un partisan houthi passe devant des peintures représentant les deux chefs défunts du Hamas Yahya Sinwar et Ismail Haniyeh, à Sanaa, Yémen, le 18 octobre 2024. — © YAHYA ARHAB / keystone-sda.ch
Un partisan houthi passe devant des peintures représentant les deux chefs défunts du Hamas Yahya Sinwar et Ismail Haniyeh, à Sanaa, Yémen, le 18 octobre 2024. — © YAHYA ARHAB / keystone-sda.ch

«Notre jihad ne s’arrêtera pas», déclare la branche armée du Hamas

La branche armée du Hamas affirme qu’elle continuerait à combattre «jusqu’à la libération de la Palestine», au lendemain de l’annonce par Israël de la mort de son chef, Yahya Sinouar, tué lors d’une opération dans la bande de Gaza.

Notre jihad ne s’arrêtera pas jusqu’à la libération de la Palestine, l’expulsion du dernier sioniste et la restauration de tous nos droits légitimes

, ont déclaré dans un communiqué les Brigades Ezzedine al-Qassam, en pleurant la mort en «martyr» du chef du mouvement islamiste palestinien.

Pour le gouvernement iranien, Yahya Sinouar demeure une «source d’inspiration» au Moyen-Orient

Le chef du Hamas «est une source d’inspiration pour les combattants de la résistance de la région», a indiqué dans un communiqué Abbas Araghchi, le ministre iranien des Affaires étrangères, assurant que «la cause de la libération de la Palestine de l’occupation était désormais plus vivante que jamais».

Giorgia Meloni est arrivée à Beyrouth

La première ministre italienne est arrivée aujourd'hui à Beyrouth, première cheffe d'Etat ou de gouvernement à se rendre au Liban depuis l'intensification des frappes israéliennes sur le pays fin septembre. Giorgia Meloni, dont le pays est le premier contributeur occidental à la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban (Finul) et qui assure aussi la présidence tournante du G7, a été accueillie à l'aéroport Rafic Hariri de Beyrouth par son homologue libanais Najib Mikati, selon ses services.

L’armée israélienne dit avoir tué deux assaillants entrés par la Jordanie

«Deux terroristes ayant traversé la frontière depuis la Jordanie sur le territoire israélien au sud de la mer Morte ont été éliminés» après avoir ouvert le feu sur les militaires, a indiqué dans un communiqué l’armée, qui recherche un troisième assaillant ayant pris la fuite. Un soldat et un réserviste ont été légèrement blessés lors de l’échange de tirs, selon l’armée israélienne. L’agence de presse officielle jordanienne, Petra a cité une source militaire jordanienne selon laquelle ces informations israéliennes étaient «fausses».

Le Hamas confirme la mort de Yahya Sinouar

Le mouvement islamiste palestinien Hamas confirme la mort de son chef, Yahya Sinouar, au lendemain de l’annonce par Israël qu’il avait été tué dans une opération dans la bande de Gaza.

Nous pleurons la mort du grand chef, le frère martyr, Yahya Sinouar, Abou Ibrahim.

, a déclaré Khalil al-Hayya, un responsable du Hamas basé au Qatar, dans une vidéo diffusée sur la chaîne Al Jazeera. «Le martyr de notre chef Yahya al-Sinouar (…) ne fera que renforcer notre mouvement et notre résistance», a-t-il ajouté:

Les otages ne reviendront pas (…) tant que l’agression contre notre peuple à Gaza ne cessera pas, qu’il n’y aura pas un retrait complet du territoire et que nos prisonniers héroïques ne seront pas libérés des prisons de l’occupation.

Lire aussi: Yahya Sinouar, la mort du concepteur du 7-Octobre

Israël mobilise des troupes supplémentaires près de la frontière libanaise

L’armée israélienne a annoncé vendredi la mobilisation de troupes supplémentaires dans le nord du pays pour poursuivre «le combat» contre le mouvement islamiste libanais Hezbollah.

L’armée «envoie une brigade de réserve supplémentaire pour des missions opérationnelles dans le nord», afin de «poursuivre le combat» contre le Hezbollah et «d’atteindre les objectifs de la guerre, notamment le retour des habitants du nord d’Israël» déplacés depuis un an par les tirs de roquettes du Hezbollah, a-t-elle dit dans un communiqué.

Lire aussi: Au Liban, avec les derniers médecins de Nabatieh qui campent en famille dans leur hôpital

La mort de Yahya Sinouar donne l’opportunité «d’un chemin vers la paix», dit Joe Biden

La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, ouvre l’opportunité «d’un chemin vers la paix» au Proche-Orient et d’un «meilleur avenir à Gaza, sans le Hamas», a dit vendredi le président américain Joe Biden, en visite à Berlin. Avec l’élimination par Israël du dirigeant du mouvement islamiste palestinien «s’ouvre, espérons-le, la perspective» d’un cessez-le-feu à Gaza et celle d’un «accord sur la libération des otages» détenus depuis le 7 octobre 2023, a déclaré de son côté le chancelier Olaf Scholz en recevant Joe Biden.

Un responsable du Hamas affirme que le mouvement «ne peut pas être éliminé»

Un responsable du Hamas a assuré vendredi que le mouvement islamiste palestinien ne pouvait «pas être éliminé» malgré la mort de ses dirigeants, sans toutefois confirmer que son chef, Yahya Sinouar, avait été tué à Gaza.

«Il semble que Israël pense que tuer nos dirigeants signifie la fin de notre mouvement et de la lutte du peuple palestinien» mais «le Hamas est un mouvement mené par des gens cherchant la liberté et la dignité et cela ne peut pas être éliminé», a déclaré Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas. Dans un communiqué, il a évoqué les précédents dirigeants du mouvement islamiste palestinien tués par Israël. Mais «le Hamas est à chaque fois devenu plus fort et plus populaire», a-t-il souligné.

La mort du chef du Hamas ouvre l’opportunité «d’un chemin vers la paix», dit Joe Biden

La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, ouvre l’opportunité «d’un chemin vers la paix» au Proche-Orient et d’un «meilleur avenir à Gaza, sans le Hamas», a dit vendredi le président américain Joe Biden, en visite à Berlin.

Avec l’élimination par Israël du dirigeant du mouvement islamiste palestinien «s’ouvre, espérons-le, la perspective» d’un cessez-le-feu à Gaza et celle d’un «accord sur la libération des otages» détenus depuis le 7 octobre 2023, a déclaré de son côté le chancelier Olaf Scholz en recevant Joe Biden.

Un responsable du Hamas affirme que le mouvement «ne peut pas être éliminé», sans confirmer la mort de Yahya Sinouar

Un responsable du Hamas a assuré vendredi que le mouvement islamiste palestinien ne pouvait «pas être éliminé» malgré la mort de ses dirigeants, sans toutefois confirmer que son chef, Yahya Sinouar, avait été tué à Gaza. «Il semble qu’Israël pense que tuer nos dirigeants signifie la fin de notre mouvement et de la lutte du peuple palestinien» mais «le Hamas est un mouvement mené par des gens cherchant la liberté et la dignité et cela ne peut pas être éliminé», a déclaré à l’AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

L’UNRWA dément que l’un de ses employés était aux côtés du chef du Hamas

Peu après l’annonce de la mort du chef du Hamas Yahya Sinouar, des tweets de plusieurs journalistes israéliens avec photo à l’appui font état d’un passeport trouvé sur lui. Le document en question est au nom d’Hani Zourob, un enseignant travaillant apparemment pour l’UNRWA.

L’Agence des Nations unies pour l’accueil des réfugiés palestiniens, par la voie de Philippe Lazzarini a émis un démenti formel, parlant d'«informations non vérifiées utilisées pour discréditer l’UNRWA et son personnel».

Le commissaire général de l’UNRWA ajoute que l’employé en question a quitté Gaza via Rafah en avril et vit actuellement en Égypte avec sa famille.

L’armée israélienne dit avoir «neutralisé» deux assaillants entrés par la Jordanie

L’armée israélienne a annoncé vendredi avoir «neutralisé» deux assaillants entrés en Israël par la Jordanie au sud de la Mer morte et ayant ouvert le feu sur des soldats, au lendemain de la mort du chef du Hamas palestinien, Yahya Sinouar. Les militaires «ont identifié plusieurs terroristes ayant traversé la frontière depuis la Jordanie sur le territoire israélien au sud de la Mer morte. Des soldats ont été déployés sur les lieux et deux terroristes ayant ouvert le feu sur les militaires ont été neutralisés», a indiqué l’armée dans un communiqué.

Gaza au coeur d'une réunion de Biden et de dirigeants européens à Berlin

Joe Biden rencontre plusieurs dirigeants européens vendredi à Berlin, où il effectue sa dernière visite en tant que président américain, pour notamment pousser en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza après la mort du chef du Hamas Yahya Sinouar.

La mort du chef du Hamas est un «tournant», dit Macron

«Ce jour est un tournant, en même temps qu’un succès militaire pour Israël. Cette occasion doit être saisie pour que tous les otages soient libérés et la guerre enfin arrêtée», a déclaré Emmanuel Macron sur le réseau social X dans la nuit de jeudi à vendredi.

Chef du Hamas tué: l’esprit de résistance sera renforcé dit Téhéran

L’Iran, soutien du mouvement islamiste palestinien Hamas, a assuré jeudi soir que la mort de son chef Yahya Sinouar tué par Israël dans la bande de Gaza allait «renforcer l’esprit de résistance» en vue de la «libération» des territoires palestiniens.

«Il va devenir un modèle pour la jeunesse et les enfants qui continueront sur le chemin de la libération de la Palestine. Tant que l’occupation et l’agression perdurent, la résistance se poursuivra», a écrit sur le réseau social X la mission de l’Iran auprès de l’ONU à New York.

Vers le début de la fin de la guerre, selon le premier ministre israélien

La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, marque «le début de la fin» de la guerre menée depuis plus d’un an à Gaza, a annoncé le premier ministre israélien dans la nuit de jeudi à vendredi. La guerre avait été lancée en réponse à l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël.

«Yahya Sinouar est mort. Il a été tué à Rafah» par l’armée israélienne, a souligné Benyamin Netanyahou dans un message vidéo en anglais, ajoutant: «Ceci ne veut pas dire la fin de la guerre à Gaza, mais le début de la fin».

C’est «une étape importante» dans le déclin du Hamas, avait déclaré Benyamin Netanyahou plus tôt dans la soirée. «Le mal a pris un coup sévère, mais la tâche qui nous attend n’est pas encore terminée», a-t-il ajouté.

Le chef d’état-major de l’armée, le général Herzi Halevi, a affirmé que la guerre «ne s’arrêterait pas» avant la capture de tous les auteurs du 7 octobre et le retour de «tous les otages» retenus à Gaza.

Le Hezbollah compte désormais passer «à la vitesse supérieure» en utilisant des missiles de guidage de précision

Le mouvement chiite libanais Hezbollah a annoncé jeudi soir passer «à la vitesse supérieure» dans sa guerre avec Israël, disant qu’il avait utilisé des missiles à guidage de précision pour viser les soldats.

Dans un communiqué, le mouvement soutenu par l’Iran a annoncé «passer à une nouvelle étape, une vitesse supérieure dans la confrontation avec l’ennemi israélien», ajoutant que les missiles à guidage de précision «étaient utilisés pour la première fois».

Emmanuel Macron demande à Israël «de ne pas y étendre son action au sol» au Liban

La France demande à Israël de mettre fin à ses opérations militaires au Liban, «de ne pas y étendre son action au sol» et de «respecter la souveraineté» du pays, a déclaré jeudi le président Emmanuel Macron.

«Pour la France, la souveraineté du Liban est une cause essentielle qu’elle défendra toujours», a-t-il assuré, lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles. M. Macron a également souligné la «très lourde responsabilité» de l’Iran et du Hezbollah dans le déclenchement des opérations israéliennes au Liban.

Joe Biden félicite Benyamin Netanyahou pour l'élimination du chef du Hamas

Le président américain Joe Biden a dit jeudi avoir téléphoné au premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour le féliciter pour la mort du chef du Hamas Yahya Sinouar, ajoutant qu’il «espérait» parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.

«J’ai appelé Bibi Netanyahou pour le féliciter d’avoir éliminé Sinouar. Il avait beaucoup de sang sur les mains», a dit le président Biden à des journalistes à son arrivée en Allemagne. «Il est maintenant temps d’aller de l’avant».

Pour Rome, la mort de Yahya Sinouar ouvre une nouvelle phase au Moyen-Orient

La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, «principal responsable» du massacre commis par le Hamas le 7 octobre en Israël, ouvre «une nouvelle phase» au Proche Orient, a estimé jeudi soir la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.

«Avec la mort de Yahya Sinouar, le principal responsable du massacre du 7 octobre n’existe plus. Je suis convaincue qu’il faut entamer une nouvelle phase: il est temps que tous les otages soient libérés, qu’un cessez-le-feu soit immédiatement proclamé et que la reconstruction de Gaza débute», a dit Giorgia Meloni citée dans un communiqué.

Londres se réjouit de la mort du chef du Hamas et appelle à nouveau à la libération des otages

«Le Royaume-Uni ne pleurera pas la mort» du chef du Hamas Yahya Sinouar, «le cerveau de la journée la plus meurtrière de l’histoire juive depuis l’Holocauste», a déclaré jeudi le Premier ministre Keir Starmer, ajoutant que ses «pensées» allaient «aux familles des victimes» du 7-Octobre.

Dans un communiqué, le dirigeant travailliste a de nouveau appelé à «la libération de tous les otages, un cessez-le-feu immédiat et une augmentation de l’aide humanitaire» à Gaza, «afin que nous puissions nous acheminer vers une paix durable au Proche-Orient».

L’armée israélienne diffuse une vidéo qui montrerait Yahya Sinouar juste avant son élimination

L’armée israélienne a diffusé jeudi une courte vidéo filmée par un drone montrant un homme blessé et qu’elle présente comme des images du chef du Hamas, Yahya Sinouar, juste avant qu’il ne soit tué dans une opération militaire à Gaza.

L’homme, assis dans le fauteuil d’un salon éventré au premier étage d’un bâtiment partiellement détruit, a le visage caché par un tissu qui pourrait être un keffieh et a dans la main un objet ressemblant à un sabre qu’il jette sur le drone. Selon l’armée, ces images sont celles de Yahya Sinouar «quelques instants avec son élimination».

Yahya Sinouar, la mort du concepteur du 7-Octobre

Yahya Sinwar à Khan Younès, sa ville natale, le 21 octobre 2011. 
Yahya Sinwar à Khan Younès, sa ville natale, le 21 octobre 2011. 

Les images montraient son cadavre, en partie écrasé par les restes de l’immeuble. C’était, pour la brigade Bislamach, une opération de routine, presque «un coup de chance»: suspectant que des membres du Hamas s’y trouvaient, un char d’assaut a bombardé l’immeuble, dans le quartier de Tal al-Sultan de Rafah, dans le sud de Gaza. Il a fallu plusieurs heures aux Israéliens pour confirmer l’identité de l’une des trois victimes, d’après des empreintes digitales et des fragments d’ADN dont ils disposaient: ils correspondent bien à ceux de Yahya Sinouar, le chef du Hamas palestinien.

Avant même cette confirmation, l’annonce de la mort a provoqué des scènes de jubilation aux quatre coins d’Israël. Yahya Sinouar est unanimement considéré comme le cerveau de l’attaque du 7-Octobre qui a causé la mort de près de 1200 Israéliens et la prise en otage de plus de 250 personnes. La désignation du Palestinien comme «l’ennemi numéro 1» d’Israël faisait encore moins de doutes depuis que le Hamas avait annoncé, le 6 août dernier, que Sinouar avait également pris la tête du bureau politique, après que son chef, Ismaël Haniyeh, eut été assassiné par Israël 5 jours plus tôt, alors qu’il se trouvait à Téhéran.

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Le corps de Yahya Sinouar est arrivé à une morgue de Tel-Aviv

«Le corps du chef du Hamas Yahya Sinouar est arrivé il y a peu de temps au Centre national de médecine légale», situé à Tel-Aviv, où des «examens complémentaires» doivent être réalisés, selon un communiqué de la police diffusé en milieu de soirée.

Netanyahou et Biden vont coopérer pour favoriser la libération des otages après la mort de Yahya Sinouar

Lors d’un entretien téléphonique, le président américain Joe Biden a félicité le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour la mort du chef du mouvement islamiste palestinien, selon un communiqué. Les deux dirigeants ont également estimé que c’était «une occasion de favoriser la libération des otages» et qu’ils allaient «coopérer afin d’atteindre cet objectif».

La mort de Sinouar offre «l’occasion» de «mettre fin» à la guerre à Gaza, dit Harris

La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, offre «l’occasion» de «mettre fin» à la guerre à Gaza, a affirmé Kamala Harris.

«Cette guerre doit se terminer de telle sorte qu’Israël soit en sécurité, les otages libérés, que la souffrance à Gaza prenne fin et que le peuple palestinien puisse exercer son droit à la dignité, la sécurité, la liberté et l’autodétermination»

, a déclaré la vice-présidente américaine depuis Milwaukee, dans l’Etat américain du Wisconsin.

L’armée israélienne annonce la mort de cinq de ses soldats dans le sud du Liban

L’armée israélienne a annoncé jeudi la mort de cinq de ses soldats tués au Liban, sans en préciser la date. Cinq soldats de l’Unité de reconnaissance Golani «sont tombés au combat dans le sud du Liban», indique un communiqué de l’armée israélienne, portant à 19 le nombre de soldats israéliens tués depuis le début de l’offensive au sol au Liban.

«Une bonne journée pour Israël, les Etats-Unis et le monde», dit Joe Biden

Le président américain a salué la mort du chef du Hamas, parlant d’une «bonne journée pour Israël, les Etats-Unis et le monde» qui offre l'«occasion d’un règlement politique» dans la bande de Gaza. «Il est désormais possible d’envisager un 'jour d’après' à Gaza sans le Hamas au pouvoir, ainsi qu’un règlement politique offrant un avenir meilleur aux Israéliens comme aux Palestiniens», a affirmé Joe Biden dans un communiqué. «Yahya Sinouar était un obstacle insurmontable à la réalisation de tous ces objectifs. Cet obstacle n’existe plus.»

Macron réclame la libération de «tous les otages» du Hamas

Le président français Emmanuel Macron a réclamé la libération de «tous les otages» encore détenus par le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza après la mort de son chef Yahya Sinouar. «Yahya Sinouar était le principal responsable des attaques terroristes et actes barbares du 7 octobre», a-t-il écrit sur X. «En ce jour, je pense avec émotion aux victimes, dont 48 de nos compatriotes, et à leurs proches. La France exige la libération de tous les otages encore retenus par le Hamas.»

Benyamin Netanyahou salue la mort de Yahya Sinouar tout en déclarant que la guerre continue

Le premier ministre israélien a salué la mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, qu’il a qualifiée d'«étape importante», mais a averti qu’elle ne signifiait pas la fin de la guerre dans la bande de Gaza. «Le Mal a pris un coup sévère mais la tâche qui nous attend n’est pas encore terminée», a-t-il affirmé dans une déclaration publique.

Des «déplacements forcés» par Israël pourraient constituer un «crime de guerre», dit un responsable de l’ONU

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Volker Türk a mis en garde jeudi Israël contre un possible «crime de guerre» en cas de «déplacement forcé à grande échelle» de la population du nord de la bande de Gaza, prise au piège des combats.

Personnes déplacées à une distribution de nourriture. Gaza, le 17 octobre 2024. — © OMAR AL-QATTAA / AFP
Personnes déplacées à une distribution de nourriture. Gaza, le 17 octobre 2024. — © OMAR AL-QATTAA / AFP

«Des ordres d’évacuation par Israël semblent être destinés à couper complètement le nord de Gaza du reste du territoire» palestinien, a accusé M. Türk lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York. Il s’exprimait avant la confirmation par Israël de la mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar.

Et «alors que les bombardements et autres attaques se poursuivent, on a de graves inquiétudes quant à un déplacement forcé de civils, à grande échelle, qui ne respecterait pas les critères du droit international en matière d’évacuation sous impératifs militaires», a développé le diplomate onusien. Volker Türk a clairement prévenu Israël qu’un «déplacement de force d’une grande partie de la population du nord de Gaza constituerait un crime de guerre».

La mort de Yahya Sinouar doit aider à «assurer» le retour des otages israéliens

«Le Forum des familles d’otages accueille favorablement la nouvelle de l’élimination de Yahya Sinouar et demande instamment de tirer parti de cette avancée majeure pour assurer le retour des otages», déclare l’association israélienne dans un communiqué.

Le président israélien appelle à «ramener» les otages de Gaza après l’assassinat du chef du Hamas

«Maintenant, plus que jamais, nous devons agir par tous les moyens possibles pour ramener les 101 otages qui sont toujours détenus dans des conditions horribles par les terroristes du Hamas à Gaza»

, déclare Isaac Herzog dans un communiqué publié sur X où il qualifie Yahya Sinouar de «responsable d’actes de terrorisme odieux».

Berlin appelle le Hamas à libérer tous les otages

L’Allemagne appelle le Hamas à «libérer immédiatement tous les otages et déposer les armes» après la mort de son chef Yahya Sinouar. «Sinouar était un assassin cruel et un terroriste qui voulait détruire Israël et son peuple. En tant qu’instigateur de la terreur du 7 octobre, il a causé la mort de milliers de personnes et une souffrance incommensurable à toute une région», a écrit la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock dans un communiqué, ajoutant: «Les souffrances de la population de Gaza doivent enfin cesser.»

Pour le chef de la diplomatie israélienne, la mort de Yahya Sinouar est une «occasion» pour la libération des otages

«L’élimination de Sinouar est une occasion pour la libération immédiate des otages et ouvre la voie à un changement profond à Gaza: sans le Hamas et sans le contrôle de l’Iran»

, a déclaré Israël Katz dans un communiqué envoyé à la presse.

L’armée israélienne confirme la mort du chef du Hamas

L’armée et les services du renseignement intérieur «confirment qu’après une traque d’un an, hier (mercredi), le 16 octobre 2024, des soldats de l’armée israélienne ont éliminé Yahya Sinouar, le chef de l’organisation terroriste Hamas lors d’une opération dans le sud de la bande de Gaza».

La mort de Yahya Sinouar est «source d’espoir», selon le chef de la Chambre américaine des représentants

Le chef de la Chambre américaine des représentants Mike Johnson salue la mort du chef du Hamas Yahya Sinouar. «Sa mort est source d’espoir pour tous ceux qui cherchent à vivre dans la liberté, et de soulagement pour les Israéliens qu’il a cherché à opprimer», a affirmé le républicain dans un communiqué.

Le chef de la diplomatie israélienne annonce que le chef du Hamas Yahya Sinouar a été «éliminé»

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a annoncé jeudi la mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, tué lors d’une opération militaire dans la bande de Gaza.

«Le meurtrier de masse Yahya Sinouar, responsable du massacre et des atrocités du 7 octobre, a été éliminé par les soldats (des forces israéliennes)», a déclaré M. Katz dans un communiqué à la presse.

Relire notre grand portrait de novembre 2023: Yahya Sinouar, chef du Hamas à Gaza, mystificateur fatal d’Israël

Biden tenu informé des vérifications par Israël de la possible mort du chef du Hamas

Le président américain Joe Biden est tenu informé des vérifications menées par Israël pour déterminer si le chef du Hamas Yahya Sinouar a été tué lors d’une opération dans la bande de Gaza, a indiqué jeudi un haut responsable américain.

Joe Biden s’est envolé jeudi pour un déplacement en Allemagne et est mis au courant des derniers développements de la situation à bord de l’avion présidentiel Air Force One, a déclaré ce haut responsable sous couvert de l’anonymat.

Israël «atteindra chaque terroriste et les éliminera»

Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a pris la parole sur le réseau X peu après l’annonce de la possible mort de Yahya Sinouar:

Nous atteindrons chaque terroriste et nous les éliminerons

Des analyses ADN sont réalisées sur le corps présumé de Yahya Sinouar

«L’armée israélienne réalise des analyses ADN sur le corps d’un combattant pour confirmer si c’est [Yahya] Sinouar», indique à l’AFP une source de sécurité israélienne sous couvert d’anonymat car cette personne n’est pas autorisée à parler à la presse.

Un navire allemand opérant pour la Finul a abattu un drone

Un navire militaire allemand opérant pour la mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban a abattu un drone au large des côtes du pays, a indiqué l’armée allemande, après plusieurs attaques ayant touché la Finul. «L’engin volant a été abattu de manière contrôlée à l’aide d’un système de défense», a indiqué un porte-parole du commandement opérationnel de la Bundeswehr.

Evacuation d’un immeuble de Beyrouth abritant deux ambassades et Al-Jazeera après un appel attribué à Israël

Un immeuble du centre de Beyrouth, abritant la chaîne Al-Jazeera et les ambassades de Norvège et d’Azerbaïdjan, a été évacué à la suite d’appels attribués à Israël exhortant à quitter les lieux, a indiqué une source de sécurité libanaise à l’AFP.

«Trois appels sont parvenus à l’immeuble», qui abrite aussi des dizaines de bureaux, «affirmant provenir d’Israël et ordonnant d’évacuer les lieux», a précisé la source. Elle a indiqué que les autorités libanaises ne pouvaient pas «confirmer l’origine de ces appels parvenus via une application ni leur sérieux».

L’armée israélienne dit «vérifier» si le chef du Hamas Yahya Sinouar a été «éliminé» dans une opération à Gaza

L’armée israélienne annonce «vérifier» si le chef du Hamas, Yahya Sinouar, avait été «éliminé» lors d’une opération dans la bande de Gaza.

Yahya Sinouar, chef du Hamas. — © REUTERS/Mohammed Salem/File Photo
Yahya Sinouar, chef du Hamas. — © REUTERS/Mohammed Salem/File Photo

«Lors des opérations de l’armée dans la bande de Gaza, trois terroristes ont été éliminés», a indiqué l’armée dans un communiqué. Les forces israéliennes «vérifient la possibilité que l’un des terroristes soit Yahya Sinouar», et «à ce stade, les identités des terroristes ne peuvent pas être confirmées», ajoute le communiqué.

Lire aussi: La radicalité du chef du Hamas face à Israël, et aux Américains pressés de conclure une trêve à Gaza

Des hôpitaux gazaouis annoncent au moins 14 morts dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés

Au moins 14 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés dans le camp de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, selon deux hôpitaux du secteur, l’armée israélienne indiquant avoir ciblé des combattants palestiniens.

Dix corps ont été transportés à l’hôpital Kamal Adwane et quatre à l’hôpital Al-Awda, selon des responsables de ces établissements, après une frappe sur l’école Abou Hussein qui sert de refuge pour les déplacés à Jabalia où les forces israéliennes mènent depuis le 6 octobre une offensive, affirmant que le Hamas tente d’y reconstituer ses forces.

Israël n’a pris le contrôle total d'«aucun village» dans le sud Liban, avance le Hezbollah

Un député du Hezbollah affirme que l’armée israélienne, qui mène depuis fin septembre des incursions dans le sud du Liban, n’a pas pris le «contrôle total» d’un seul village de cette région frontalière.

«Jusqu’ici l’ennemi n’a pu prendre le contrôle total d’aucun village ni même prendre pied dans aucun village», a déclaré Hassan Fadlallah, lors d’une conférence de presse. Il a accusé Israël de mener une «politique de la terre brûlée» pour «imposer un no man’s land» le long de la frontière.

Lire aussi: En graphiques - Comment Israël s'est retrouvé face à une guerre sur cinq fronts

Les houthis affirment que les frappes américaines ne resteront pas sans réponse

Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, affirment que les frappes américaines menées dans la nuit contre leurs positions ne resteraient pas sans réponse.

«L’agression américaine (…) s’inscrit dans le contexte de l’escalade israélienne et américaine contre la Palestine, le Liban et le Yémen», et elle ne «restera pas sans réponse», a indiqué le bureau politique du mouvement dans un communiqué, en affirmant qu’il continuerait de soutenir les Palestiniens de la bande de Gaza et le Liban.

Nouveau bilan du Hamas

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé un nouveau bilan de 42 438 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d’un an.

Le Hezbollah affirme avoir détruit deux chars israéliens avec des missiles guidés

Le Hezbollah affirme avoir détruit deux chars israéliens avec des missiles guidés dans un village du sud du Liban frontalier d'Israël, qui mène des bombardements intenses visant le mouvement islamiste armé au Liban.

Après un an d'échanges de tirs transfrontaliers, Israël et le Hezbollah sont entrés le 23 septembre en guerre ouverte au Liban. Depuis cette date, au moins 1373 personnes ont été tuées dans le pays dans les bombardements aériens israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles, et plus d'un million ont été forcées de quitter leurs maisons.

Israël appelle la population à évacuer des zones de la Bekaa dans l’est du Liban

L’armée israélienne a émis des ordres d’évacuation à la population d’une région de la plaine de la Bekaa, dans l’est du Liban, avertissant d’une attaque sur deux zones «dans un avenir proche».

Le porte-parole de l’armée Avichay Adraee a adressé sur X un «avertissement urgent aux résidents de la région de la Bekaa» dans deux messages séparés accompagnés de photos aériennes montrant des bâtiments marqués en rouge.

Les Etats-Unis ont frappé des installations houthies au Yémen

Les Etats-Unis ont bombardé des sites des houthis au Yémen à l’aide de bombardiers stratégiques furtifs B-2, a annoncé le ministre américain de la défense Lloyd Austin. Les rebelles yéménites, régulièrement frappés, ont jusqu’à présent pu conserver leur capacité opérationnelle.

«Les forces américaines ont ciblé plusieurs installations souterraines des houthis abritant plusieurs types d’armes que les houthis ont utilisées pour cibler des navires civils et militaires dans toute la région», a indiqué Lloyd Austin dans un communiqué.

Il s’agit du premier emploi connu à ce jour de bombardiers B-2 par les forces américaines depuis le début de leurs frappes contre les houthis, un groupement soutenu par l’Iran.

Un média officiel syrien fait état d’une «agression» israélienne

L’agence de presse syrienne Sana a fait état dans la nuit de mercredi à jeudi d’une attaque aérienne «israélienne» ayant provoqué des incendies dans la ville côtière de Lattaquié. L’observatoire syrien des droits de l’homme évoque une frappe sur un «entrepôt d’armes».

«La défense antiaérienne a intercepté des cibles hostiles au-dessus de Lattaquié», a rapporté l’agence officielle Sana, évoquant des «incendies déclenchés par l’agression israélienne» à l’entrée de cette ville, fief du président Bachar al-Assad. Ce dernier est l’allié du Hezbollah libanais en guerre contre Israël.

L’observatoire syrien des droits de l’homme, une ONG proche des rebelles syriens, a de son côté fait état sur le réseau social X (ex-Twitter) d’une «frappe israélienne visant un entrepôt d’armes à Lattaquié».

Des ONG lancent un appel «urgent» aux dons pour le Proche-Orient

Une coalition d’ONG britanniques, dont Oxfam et Action contre la faim, ont lancé jeudi un appel aux dons national «urgent» afin d’apporter l’aide humanitaire nécessaire à Gaza, au Liban et en Cisjordanie. Le gouvernement britannique a annoncé une aide.

«Durant l’année écoulée, le conflit au Proche-Orient a détruit des vies à travers la région et des millions de personnes ont fui leurs maisons à la recherche de sécurité» et «ont urgemment besoin de nourriture, d’abris et de soins médicaux», écrivent dans un communiqué ces quinze ONG réunies au sein du Disaster Emergency Committee (DEC).

«Nos membres ont un besoin urgent de davantage de fonds afin de répondre aux énormes besoins. Nous demandons aux gens de donner maintenant afin de sauver des vies», affirme le directeur du DEC, Saleh Saeed. Fondé en 1963, le DEC a pour but de mutualiser des appels aux dons «dans des situations de crise à l’étranger où d’importants besoins humanitaires restent insatisfaits».

Israël assure que les Casques bleus «ne sont pas une cible», après un nouvel incident au Liban

Israël a assuré mercredi soir que les Casques bleus n’étaient «pas une cible» après que l’ONU a affirmé qu’un char israélien avait ouvert le feu sur une tour de guet des soldats de la paix dans le sud du Liban et dénoncé des «tirs directs et visiblement délibérés».

Les forces israéliennes «mènent des opérations contre l’organisation terroriste du Hezbollah» dans le sud du Liban, indique l’armée israélienne dans un communiqué envoyé à l’AFP. «Les infrastructures et les forces de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban, NDLR) ne sont pas une cible et chaque accident contraire aux règles sera examiné en détai», poursuit le texte, ajoutant que «l’incident en question est en cours d’examen».

Destruction d'un char israélien par le Hezbollah

Le Hezbollah a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi avoir détruit un char israélien près de la frontière dans le sud du Liban, à l’aide d’un «missile guidé», après avoir dit mener des combats rapprochés avec des soldats israéliens qui mènent des incursions dans la zone.

Le mouvement pro-iranien qui tire quotidiennement des projectiles sur Israël contre qui il est en guerre depuis une campagne de bombardements intenses à travers le Liban le 23 septembre, tente également de faire face aux incursions frontalières de l’armée israélienne qui a lancé une offensive terrestre contre lui le 30 septembre.

Des enfants utilisés comme bouclier humain: les révélations du «New York Times» «troublent» Washington

Les Etats-Unis ont qualifié mercredi «d’incroyablement troublantes» des informations du New York Times selon lesquelles l’armée israélienne aurait utilisé des Palestiniens comme boucliers humains dans la guerre dans la bande de Gaza.

Selon le quotidien américain, des unités de l’armée israélienne réparties dans cinq villes du territoire palestinien ont contraint des civils à effectuer des tâches telles que la recherche d’explosifs ou le repérage à l’intérieur de tunnels du Hamas, dans le but de protéger les soldats.

Rien ne peut justifier de tels actes

«Si les faits présentés dans cet article sont exacts, ils sont tout à fait inacceptables», a déclaré le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller, interrogé à ce sujet lors de son briefing quotidien.

«Rien ne peut justifier l’utilisation de civils comme boucliers humains. Il s’agirait d’une violation non seulement du droit humanitaire international mais du propre code de conduite de l’armée israélienne», a-t-il dit. Le porte-parole a fait état d’une enquête en cours au sein de l’armée israélienne.

Demande d’évacuation en urgence de deux journalistes d’Al-Jazeera, blessés à Gaza

Trois organisations défendant la liberté de la presse, dont Reporters sans frontières (RSF), ont écrit aux autorités israéliennes afin de demander l’évacuation d’urgence de deux journalistes de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera blessés dans la bande de Gaza.

Dans ce courrier adressé au Cogat, l’organe militaire israélien chargé de superviser les affaires civiles dans les Territoires palestiniens, et rendu public mercredi, RSF, le Comité de protection des journalistes (CPJ) et Free Press Unlimited alertent sur la situation des journalistes Ali al-Attar et Fadi al-Wahidi, «sévèrement blessés» la semaine passée lors de reportages.

«Les deux processus d’évacuation sont au point mort car les autorisations nécessaires sont en attente. Nous tenons le gouvernement israélien pour responsable de toute détérioration de leurs conditions causée par ce retard prolongé», écrivent les trois organisations, qui demandent à «accélérer les autorisations nécessaires» en vue de leur transfert en Jordanie ou au Qatar.

La Finul visée par un char israélien

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a affirmé mercredi qu’un char israélien avait ouvert le feu sur l’une de ses tours de guet dans le sud du Liban, où ses Casques bleus sont déployés.

Des Casques bleus «postés près de Kfar Kila ont observé un char israélien de type Merkava tirer sur leur tour de guet. Deux caméras ont été détruites et la tour endommagée», a déclaré la Finul dans un communiqué, en déplorant des «tirs directs et visiblement délibérés» sur l’une de ses positions.

Un nouveau bilan fait état de 16 morts et 52 blessés dans les frappes israéliennes sur la ville de Nabatiyeh

Les frappes israéliennes sur Nabatiyeh, grande ville du sud du Liban, ont fait mercredi 16 morts et 52 blessés, tuant notamment le maire, des conseillers municipaux, des médecins et un secouriste selon des responsables, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé.

Après ces frappes de l’armée israélienne, en guerre ouverte avec le Hezbollah depuis plus de trois semaines au Liban, l’émissaire de l’ONU au Liban avait appelé à «protéger civils et infrastructures civiles». La gouverneure Howaida Turk avait décrit un «massacre» dans la mairie où se réunissait le comité de gestion de crise alors que s’abattait sur la ville «une ceinture de feu».

Les pays de l’UE veulent exercer une pression maximale sur Israël

Les 16 pays de l’Union européenne participant à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) veulent «exercer une pression maximale aux niveaux politique et diplomatique sur Israël» afin d’éviter «de nouveaux incidents», a déclaré mercredi le gouvernement italien.

A l’issue d’une visioconférence ayant réuni les ministres de la Défense de ces pays, le ministère italien de la Défense a diffusé un communiqué dans lequel ils affirment leur «volonté partagée d’exercer une pression maximale aux niveaux politique et diplomatique sur Israël, afin d’éviter de nouveaux incidents». «Dans le même temps, il a été clairement précisé que le Hezbollah ne pouvait pas utiliser le personnel de la Finul comme bouclier dans le contexte du conflit», ont-ils ajouté.

De son côté, le ministère français des Armées a souligné dans un communiqué que les 16 pays resteraient «engagés dans la Finul qui joue un rôle clé dans le cadre du mandat qui lui est confié par le Conseil de sécurité des Nations unies en tant que force d’observation impartiale».

Israël «accorde une grande importance aux activités de la Finul» et «n’a aucune intention de porter du tort à cette organisation ou à son personnel», a assuré mercredi le ministre des Affaires étrangères israélien, Israël Katz.

Gaza court un réel risque de famine, estime l’UNRWA

Le chef de l’agence des Nations unies pour les Palestiniens (UNRWA) a mis en garde mercredi contre «un vrai risque» de famine «pourtant totalement évitable» cet hiver à Gaza, accusant Israël d’en être responsable.

Nous pouvons entrer dans une situation où la famine ou la malnutrition extrême sont malheureusement de nouveau probables

, a déclaré Philippe Lazzarini lors d’une conférence de presse à Berlin.

Philippe Lazzarini, commissaire général de l'UNRWA, s'exprime lors d'une conférence de presse sur la situation actuelle et les difficultés de l'aide humanitaire au Proche-Orient à Berlin le 16 octobre 2024. — © BERND VON JUTRCZENKA / KEYSTONE
Philippe Lazzarini, commissaire général de l'UNRWA, s'exprime lors d'une conférence de presse sur la situation actuelle et les difficultés de l'aide humanitaire au Proche-Orient à Berlin le 16 octobre 2024. — © BERND VON JUTRCZENKA / KEYSTONE

Le patron de l’UNRWA a constaté une «chute drastique» du nombre de convois d’aide alimentaire dans le Sud, «à en moyenne 50 à 60 pour deux millions d’habitants, mais nous estimons que le nombre nécessaire est beaucoup plus élevé». Quand au Nord, près de 400 000 personnes sont prises au piège dans les combats et «il est devenu extrêmement compliqué» de faire parvenir l’aide humanitaire.

«Certains membres du gouvernement israélien font de la famine une arme de guerre», a-t-il encore affirmé.

L'Iran ne craint pas d'attaque israélienne contre ses sites nucléaires

L'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a jugé mercredi «très improbable» une attaque israélienne contre des sites nucléaires clés en Iran, tout en ajoutant que si elle avait lieu le pays serait en mesure de «compenser» tout éventuel dommage.

«Il est très improbable» qu'une attaque se produise, a affirmé le porte-parole de l'OIEA, Behrouz Kamalvandi, dans une interview accordée à l'agence de presse iranienne Nournews. «Dans le cas d'une attaque sur un site clé, soyez sûrs elle ne réussira pas» et l'Iran «peut rapidement compenser» tout dommage potentiel.

Lire aussi: Sans aide américaine, Israël serait-il capable de frapper les installations nucléaires iraniennes?

Le CICR déploie une équipe chirurgicale au Liban

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déployé une équipe chirurgicale habituée aux blessures de guerre dans le sud de Beyrouth, au Liban. Les trois personnes travailleront avec la vingtaine de collaborateurs déjà actifs dans un hôpital, a précisé mercredi l’organisation à Genève.

Le dispositif a été établi avec l’accord des autorités. Une dizaine de personnes seront elles prochainement déployées dans un autre hôpital du pays.

Du matériel médical avait pu être acheminé il y a deux semaines par le CICR. Il alimentera une vingtaine de centres de santé. Face aux efforts toujours plus importants pour faire face à la situation, il faut une assistance durable, estime l’organisation. Le CICR demande à nouveau aux parties au conflit de respecter le droit international humanitaire (DIH). Et de protéger les populations civiles.

L’escalade verbale entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou

Après avoir appelé à cesser de fournir des armes à Israël, le président français affirme que l’Etat hébreu «a été créé par une décision de l’ONU», alors que les tensions montent entre ce dernier et la Force intérimaire des Nations unies au Liban.

Lire notre article complet.

Le bilan monte à six morts à Nabatiyeh

Six personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes sur des bâtiments de la municipalité de la ville méridionale de Nabatiyeh, la coordinatrice spéciale de l’ONU au Liban appelant à «protéger les civils et les infrastructures».

Mercredi matin, l’aviation israélienne, en guerre ouverte avec le Hezbollah depuis près d’un mois au Liban, a mené «onze frappes sur Nabatiyeh et ses environs», considérés comme un bastion de la formation pro-iranienne et de son allié le mouvement Amal, a rapporté la gouverneure de la région éponyme Howaida Turk.

Au moins six personnes ont été tuées, selon un bilan encore provisoire du ministère de la Santé, et 43 autres blessées, dans ce que Howaida Turk a décrit comme «une ceinture de feu» sur cette importante ville du sud du Liban dont le coeur commercial avait été réduit en cendres samedi par l’aviation israélienne.

L’émissaire de l’ONU au Liban appelle à «protéger les civils et les infrastructures»

La coordinatrice spéciale de l’ONU au Liban plaide pour que «les civils et les infrastructures civiles soient toujours protégés», après des frappes israéliennes sur Nabatiyeh, ayant notamment tué le maire de cette importante ville du sud du pays selon une responsable.

«Cette attaque fait suite à d’autres événements durant lesquels des civils et des infrastructures civiles ont été visés à travers le Liban (…) les violations du droit humanitaire international sont absolument inacceptables», a dénoncé dans un communiqué Jeanine Hennis-Plasschaert.

Le premier ministre libanais dénonce une frappe israélienne «délibérée» sur le Conseil municipal de Nabatiyeh

Le premier ministre libanais, Najib Mikati, a dénoncé une frappe israélienne «délibérée» sur «le Conseil municipal réuni» à Nabatiyeh, importante ville du sud du Liban, où les autorités recensent cinq morts, dont le maire.

Le premier ministre libanais Najib Mikati au palais du gouvernement à Beyrouth, le 15 octobre 2024. — © ANWAR AMRO / AFP
Le premier ministre libanais Najib Mikati au palais du gouvernement à Beyrouth, le 15 octobre 2024. — © ANWAR AMRO / AFP

Najib Mikati a condamné «la nouvelle agression israélienne contre des civils à Nabatiyeh qui a délibérément visé une réunion du Conseil municipal qui étudiait la situation humanitaire et des services dans la ville».

Nouveau bilan du Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 42 409 morts.

MSF étend ses activités dans un hôpital de la bande de Gaza

Médecins Sans Frontières (MSF) augmente ses activités dans son second hôpital de la bande de Gaza, à Deir el-Balah. Les enfants, qui constituent plus de 40% des consultations de ces derniers mois, pourront désormais être hospitalisés sur ce site, annonce l’ONG à Genève.

De nombreux patients parmi les plus de 10 000 prises en charge souffrent de maladies de la peau ou de pathologies respiratoires. Cette situation s’explique par les conditions dans des camps de déplacés largement surchargés, affirme l’organisation.

Lire aussi: Genève participe à une initiative internationale pour raviver le système de santé à Gaza

Avec l’arrivée de l’hiver, les ressources de l’hôpital devraient être dépassées par le nombre d’enfants gravement atteints. «Lorsqu’ils quittent l’hôpital, ils retournent dans les mêmes sites qui les rendent malades», insiste le directeur.

Comme l’ONU, MSF demande aux autorités israéliennes de faciliter l’acheminement d’assistance humanitaire, une aide devenue de plus en plus compliquée à faire entrer dans le territoire.

Plusieurs morts, dont le maire, lors de frappes israéliennes sur la ville de Nabatiyeh, dans le sud du Liban

Une dizaine de raids aériens israéliens ont frappé Nabatiyeh, rapporte la gouverneure de la région Howaida Turk, évoquant une «ceinture de feu» autour de cette ville du sud du Liban, où Israël et le Hezbollah sont désormais en guerre ouverte. Une frappe a tué «plusieurs personnes» dont le maire, a rapporté à l’AFP la gouverneure, évoquant «un massacre».

«Il y a eu onze frappes principalement sur Nabatiyeh mais aussi sur ses environs», a-t-elle dit, évoquant «des victimes dont le bilan n’est pas encore établi». Samedi déjà, une violente frappe avait réduit en cendres le centre commercial de la ville. Depuis le début le 23 septembre des bombardements massifs, au moins 1356 personnes ont été tuées au Liban, selon un décompte tiré de chiffres officiels.

L'AFP fait état de frappes sur le sud de Beyrouth

Une frappe a touché le quartier secteur chiite de Haret Hreik dans le sud de Beyrouth tôt mercredi, selon des images retransmises en direct par AFPTV.