Un dossier qui a nécessité des mois de travail, enfin rendu. Une présentation clé élaborée avec soin, finalement réalisée. Ou encore un événement préparé pendant des mois qui vient de se dérouler à la vitesse de la lumière: l’achèvement d’un travail qui a exigé du temps et d’intenses efforts provoque des émotions bien particulières. C’est, à une autre échelle évidemment, ce que vivent celles et ceux qui ont œuvré pour les Jeux olympiques de Paris et dont la cérémonie de clôture a eu lieu dimanche.
Notre dossier sur les Jeux olympiques
Alors, dans son propre contexte de travail, comment vivre au mieux les lendemains d’un projet qui a (beaucoup) compté, et rester motivé pour la suite?
La fin… ou presque
D’abord, ces moments sont d’autant plus éprouvants que la fin «officielle» d’un projet ne signifie pas pour autant que tout est terminé. Suivis, feedbacks, «démontage» dans le cas d’un événement… Les tâches qui restent à faire sont souvent loin d’être négligeables. «C’est souvent la partie la plus ennuyeuse, sourit Anne-Marie Van Rampaey, consultante en ressources humaines et fondatrice de la société Ava-nce Mère & Fils. Il faut se préparer à la vivre comme une étape en tant que telle, parce que c’est sûrement un moment où on devra se faire violence.»
La difficulté étant souvent justement de retrouver une forme de calme, ces petites tâches peuvent précisément aider à digérer tout ce qui s’est passé, estime pour sa part Cathrine Mathey, psychologue du travail à Sion et spécialiste des questions de santé au travail, qui appelle à ne pas sous-estimer ce moment de «l’après».